Victimes du bombardement par le M23 du camp de déplacés à Goma

Des organisations humanitaires nationales et internationales ont condamné avec véhémence les bombardements qui ont frappé les camps de déplacés de Lac Vert et Mugunga (Nord-Kivu), faisant des morts et des blessés, dont des enfants.

Ces attaques, qui se sont produites le 2 mai 2024, ont été qualifiées de “crime de guerre” par les humanitaires, qui exigent des parties en conflit le respect du droit international humanitaire et la cessation immédiate des hostilités.

Médecins sans frontières (MSF) dénonce l’utilisation d’armes lourdes

MSF, qui intervient depuis le début de la crise dans la région, a condamné sur son compte Twitter l’utilisation croissante d’armes lourdes à proximité des camps de déplacés, causant des souffrances indicibles aux populations civiles prises en tenaille entre les combats.

Le CICR rappelle aux belligérants leurs obligations

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui apporte son soutien aux structures médicales prenant en charge les blessés, notamment à l’hôpital CBCA Ndosho à Goma, a rappelé aux parties en conflit leur obligation de protéger les civils.

Dans un communiqué publié le 3 mai, le CICR a exhorté les belligérants à prendre des mesures concrètes pour minimiser les conséquences humanitaires des opérations militaires sur les civils, en prenant des précautions tant actives que passives.

Bilan provisoire : 27 blessés et 4 enfants tués

Le CICR a indiqué avoir déjà reçu 27 blessés, dont 16 femmes et 10 enfants, qui sont pris en charge à l’hôpital CBCA Ndosho. L’organisation a déploré la mort de quatre enfants à leur arrivée à l’hôpital.

Un camp de déplacés bombardé par le M23
Des enfants parmi les victimes du camp de déplacés bombardé par le M23 à Goma

Appel à la communauté internationale

Les organisations humanitaires ont appelé la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour mettre fin aux souffrances des civils à Goma et à obliger les parties en conflit à respecter leurs obligations humanitaires.

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Ce drame met en lumière la nécessité d’une action urgente pour protéger les civils dans les zones de conflit.

Il est crucial que les responsables de ces crimes soient traduits en justice et que des mesures soient prises pour prévenir de futures attaques. Lire aussi : Goma : un camp de déplacés bombardé par le M23, au moins 9 morts et des blessés graves – Infocongo

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