Un protocole d’accord a été signé, jeudi 9 mai dernier, à Kinshasa, entre l’Agence pour le développement et la promotion du projet grand Inga (ADPI-RDC) et la Société Natural oilfield services limited (NOFLS), pour la construction d’un barrage de 7.000 Mégawatts sur le site d’Inga, dans la province du Kongo central.
Dans un communiqué lu le mardi 14 mai, le protocole d’accord précise :
« La Société natural oilfield services limited s’engage à mener des études techniques, environnementales, sociétales et financières pour la construction d’une des phases du Grand Inga, d’une capacité minimale de 7.000 Mégawatts sur un potentiel de 42.000 Mégawatts ».
Il vise aussi l’accroissement du taux d’accès à l’électricité et le renforcement du tissu économique en RDC. Ceci qui constitue pour les parties prenantes une étape importante dans la matérialisation de la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi.
Construction d’une fonderie et d’une raffinerie d’aluminium
Ce projet de production énergétique prévoit également la construction d’une fonderie d’aluminium capable de produire 4 millions de tonnes par an ; une raffinerie d’aluminium d’une capacité de 8 millions de tonne par an et un terminal portuaire pour faciliter l’importation des équipements et des matières premières.
La mise en œuvre des projets contenus dans le protocole d’accord favorisera la création d’environ cinquante mille emplois directs et indirects pour la population congolaise, poursuit le même communiqué.
Le Grand Inga est une série de barrages qui sont proposés sur la partie inférieure du fleuve Congo dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo. Son potentiel hydroélectrique du site d’Inga est de 44 000 Mw, dont 1775 Mw déja installés à Inga 1 et Inga 2. Lire aussi : Kolwezi : La 7ème Conférence sur l’électricité prône la diversification des sources d’énergie en RDC – Infocongo
Gel Boumbe