L’Association nationale des victimes du Congo (ANVC) s’oppose fermement à l’extradition de Roger Lumbala vers la République démocratique du Congo. Mhyrand Mulumba, coordonnateur de l’ANVC, craint que cette démarche n’entrave la poursuite judiciaire en cours en France, où Lumbala est accusé de crimes contre l’humanité.
Priorité à la justice française
Pour l’ANVC, il est crucial que la justice française mène à bien le dossier et que Lumbala réponde de ses actes devant les tribunaux français. “La France ne doit pas cautionner l’impunité en extradant Roger Lumbala vers la RDC“, a déclaré Mhyrand Mulumba à Radio Okapi. Lire aussi : L’ANVC s’oppose à l’extradition de Roger Lumbala vers la RDC | Radio Okapi
Confiance dans la justice française
L’ANVC estime que la justice française est la mieux placée pour poursuivre Lumbala en raison de la gravité des accusations portées contre lui et du contexte dans lequel les crimes auraient été commis. L’association se dit prête à collaborer avec les autorités françaises en partageant toute information utile pour l’avancement de la procédure. Lire aussi : Roger Lumbala : Un ancien seigneur de guerre congolais face à la justice française – Infocongo
Rappel des faits

Roger Lumbala est accusé de crimes contre l’humanité commis entre juillet 2002 et janvier 2003 en RDC, dans le cadre de l’opération “Effacer le tableau“. En tant que dirigeant du groupe rebelle Rassemblement congolais pour la démocratie-National (RCD-N), il aurait ciblé la population civile de la Province Orientale.
Un dossier emblématique
L’affaire Roger Lumbala est emblématique de la lutte contre l’impunité des crimes commis pendant la guerre civile en RDC. L’ANVC espère que ce procès permettra de rendre justice aux victimes et de contribuer à la réconciliation nationale. Lire aussi :