Un nouvel accident s’est produit dans l’avant-midi de lundi 21 octobre 2019 à Mbuji-Mayi, province du Kasaï Oriental. Après le drame de Mbanza-Ngungu, sur la route du Kongo central, la ville de Mbuji-Mayi a payé, elle aussi, les frais d’une catastrophe routière.
Le bilan provisoire fait état d’un enfant mort sur place et de plusieurs personnes grièvement blessées.
Selon des sources locales, les accidentés ont été acheminés dans des centres de santé de la ville pour des soins appropriés. Les habitants du quartier qui ont crié vengeance, ont manifesté leur colère en mettant à sac le véhicule.
Des secouristes ont pour leur part accusé le conducteur d’être seul responsable de l’incident. Il aurait subitement perdu le contrôle de son véhicule à l’entrée du tunnel.
L’accident de circulation survenu à Mbuji-Mayi vient rallonger la liste de la série des accidents mortels de ces trois derniers jours. Ce désastre macabre est consécutif au précédent accident qui s’est produit à Mbanza-Ngungu, où l’on a dénombré plus de 30 personnes tuées et plusieurs corps calcinés après que le bus de marque Tata en provenance de la cité frontalière de Lufu ait pris feu.
De quoi relancer la polémique sur la dangerosité des engins communément appelés à Kinshasa « cercueils roulants », sur la voie publique. Surtout, en cette période de saison des pluies, la fameuse route Nationale n°1 est réputée être en effet étroite et très tortueuse.
Pas franchement idéal pour le principal axe routier emprunté quotidiennement par plus de 10.000 automobilistes dont 85 % d’entre eux sont des usagers réguliers qui y passent deux fois par jour.
Raymond Befonda