L’autorité urbaine de la ville de Beni, Nyonyi Bwanakawa Masumbuko, déplore la non assistance des déplacés de guerre qui ont élu domicile dans sa juridiction en provenance d’autres entités sous menace de l’insécurité imposée par les ADF.
D’après le maire ces déplacés n’ont jamais bénéficié d’une assistance ou aide humanitaire de la part des organisations non gouvernementales (ONG) œuvrant dans la région.
Nyonyi Bwanakawa plaide pour une aide humanitaire en faveur de ces déplacés qui vivent à la belle étoile. « C’est avec regret que nous notons depuis l’engouement des déplacés de guerre dans ma région que ceux-ci n’ont jamais bénéficié d’aucune aide humanitaire de la part des humanitaires pourtant en action dans la région, et c’est déplorable. J’ai donné instruction pour ma part à mes services habilités pour enregistrer ces déplacés afin que nous puissions venir en aide à ces derniers à travers ces partenaires qui seront pour bientôt convoqués pour un échange »
Cependant, après cinq mois d’accalmie,le maire Bwanakawa se dit plutôt satisfait du travail abattu par les Fardc dans la recherche et le maintient de la paix dans son entité et celles qui l’environnent.
Nyonyi Bwanakawa l’a dit ce lundi 16 mars, lors de la parade hebdomadaire à son office de travail.
D’après l’autorité urbaine, sa ville vient de totaliser 5 mois sans enregistrer aucun mort moins encore de dégâts matériels de la part des ADF.
Le maire de Beni estime que ce succès est dû à la détermination des forces de sécurité engagées pour rétablir la paix dans la région : « je note avec satisfaction le travail abattu par les Fardc sur le front contre les ADF, la ville que je dirige observe une accalmie ce jour depuis novembre dernier et je suis fier de ce résultat »
L’autorité urbaine indique outre la stabilisation de la région, que l’armée enregistre le succès dans le front contre l’ennemi.Selon lui, bon nombre des bastions ADF sont passés sous contrôle des FARDC, et plusieurs de ces rebelles neutralisés et d’autres arrêtés.
Nyonyi Bwanakawa invite ses administrés à accompagner et collaborer avec l’armée pour vivre définitivement la paix avant de reconnaître toute fois en second degré la criminalité urbaine qui augmente.
Azarias Mokonzi/Beni