Acacia Bandubola brise le silence et sort les griffes !

C’est à travers une émission de télévision en lingala que la ministre de l’Economie nationale, Acacia Bandubola, a choisi d’affronter l’opinion nationale, et ses détracteurs, pour montrer  enfin son vrai visage et de quoi elle est capable.

En effet, face à quatre journalistes qui se font appeler « équipe nationale », dont Sylvie Bongo, Solange Kwale, Jules Bulemi et Emmanuel Imbanda, Acacia Bandubola a parlé Economie, structure des prix sur le marché et de sa contribution à la réussite du programme de gouvernement du président Félix Tshisekedi.

Les extraits de cette prestation audiovisuelle font déjà des milliers de vues sur toutes les plateformes d’information, dont YouTube.

Cet exercice valait bien la peine car « qui ne dit mot consent », dit-on et là c’est un carton rouge que vient d’infliger  la jeune ministre à ses détracteurs qui se comptent par milliers, même au sein de sa propre famille politique, l’Udps. Du jamais vu dans le monde et dans l’histoire politique du Congo où un ministre, de surcroit femme, est inutilement combattue par ses propres compagnons de lutte, comme pour dire : « nul n’est prophète chez soi ».

Une valeur sure

La ministre de l’Economie nationale vient de montrer à la face du monde et surtout aux soit disant combattants qu’elle est capable de prendre en main la destinée économique des congolais à Kinshasa, en particulier, et au Congo, en général, des lourdes charges lui confiées par son mentor, le Président Félix Tshisekedi.

La jalousie mal placée

Contrairement à tous ses collègues qui vaquent librement à leurs occupations ministérielles, la jeune ministre issue de la diaspora de l’Udps, n’a pas eu le temps de respirer.

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En effet, dès son entrée en fonction, Acacia Bandubola a subi des attaques, des « flèches » comme diraient ceux qui évoluent dans le combat spirituel, des démons venus des rues de Limete n’ont pas laissé un temps de sommeil à cette mère de famille.

Ces derniers mois, la ministre de l’Economie nationale avait connu de nombreux coups provenant malheureusement de son propre parti politique, « oyo kindoki te ? Est-ce de la sorcellerie, » diraient les kinois. Où d’autres milieux et d’autres acteurs ont repris l’affaire pour en faire une amplification allant jusqu’à demander sa démission. 

On a même vu un député qui s’est présenté avec des contradictions sur la vie privée de celle-ci sans la moindre preuve et dans le seul souci maléfique de nuire.

La satisfaction des téléspectateurs

La ministre Acacia Bandubola qui avait compris qu’il y avait un temps pour tout et que tout ce qui lui arrivait constituait les douleurs de l’enfantement, s’est décidé de crever l’abcès sur un plateau de télévision devant  quatre journalistes reconnus pour la plupart comme des vrais baroudeurs et c’est une grande surprise du côté des mélomanes : « celle-là n’est pas celle dont on nous parlait », commentent certains, pour d’autres c’est une « Grande dame en devenir », les dernières cartouches de Fatshi.

Acacia, hier huée, Acacia aujourd’hui ovationnée, non par rapport à sa beauté naturelle reconnue à l’unanimité et son habillement chic, une nouvelle marque dans le rang des ministres dames, mais grâce à son argumentaire sur des questions brûlantes de l’heure. Elle maîtrise parfaitement son sujet et les dossiers de son ministère, font remarquer les quatre journalistes au professionnalisme bien rôdé. Pour ces derniers, Acacia Bandubola est à la hauteur de sa tâche et qu’il faut qu’on lui laisse le temps de travailler tranquillement : « Elle fait montre d’une élévation qui lui a permis de savoir faire la part des choses entre l’essentiel et l’accessoire ;  le principal et le secondaire ».

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La face B

A travers ce programme télévisée, la Ministre de l’Economie, Acacia Bandubola, sur qui certaines personnes mal intentionnées pensaient marcher dessous, a montré au public son côté intellectuel et professionnel : « une femme de caractère contrairement à son physique, « petit mais costaud », dirait-on d’elle. Les femmes congolaises devraient en être fières et compter désormais sur son expertise.

Lecture silencieuse des prix sur le marché

En tout intellectuel averti par la méthode de l’observation, cette économiste a pris le temps de suivre en silence le comportement des prix dans le marché, particulièrement de la hausse des prix de certains produits de première nécessité.  Ce silence lui a permis de mettre en place un mécanisme de combat contre cette situation, notamment la redynamisation de la cellule de suivi des prix.

Les premières victoires d’Acacia Bandubola

La Ministre de l’Economie nationale, Acacia Bandubola, fait  du programme du chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dans son volet « Etat de droit », son cheval de bataille et c’est  ainsi qu’elle préfère se remettre à la justice à travers une plainte contre ces détracteurs qui se recrutent ou sévissent dans les réseaux sociaux.

C’est pourquoi, son avocat, Me Lilongo Baende, a saisi le parquet Général près la Cour d’Appel de Kinshasa Gombe pour « imputations dommageables  et  outrages » à l’encontre des cybercriminels.

Ce dernier dit que sa cliente est par ces publications, exposée « au mépris ainsi qu’à l’entame de sa dignité liée à l’exercice de ses fonctions gouvernementales.

In fine, face aux dénonciations des complots ourdis au sommet même de son parti politique, l’Udps, Acacia Bandubola, évite tout front de polémique qui la rabaisserait au rang de ses détracteurs et préfère faire fi de ces inepties comme qui dirait : « le chien aboie et la caravane passe ».

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Jacques Kalokola