L’élection du bureau définitif de l’Assemblée nationale est fixée à mardi 23 avril prochain, c’est ce qui ressort de la plénière de mercredi 17 avril dernier.
En effet, une commission a été finalement mise en place après les tergiversations dues aux menaces physiques à l’endroit du rapporteur de la chambre basse par les députés François Nzakwiye et Charles Mundele , de la plateforme FCC, qui se sont opposés à la validation du mandat des députés élus de Beni, Beni ville, Butembo, Butembo ville et de Yumbi, en réclamant la mise en place rapide d’une commission pour l’organisation de l’élection du bureau définitif dont la plateforme de joseph kabila aura la présidence et la questure.
A l’issu de cette plénière où les députés de l’opposition ont claqué la porte en réaction au refus du FCC de respecter les points inscrits à l’ordre du jour à savoir : la validation du mandat des nouveaux élus du grand nord et de Yumbi et la mise en place d’une commission chargée de l’organisation de l’élection du bureau définitif de l’Assemblée Nationale. Le premier point qui permettrait à l’opposition parlementaire d’augmenter le nombre de ses députés n’a pas été observé, les députés du FCC majoritaires ayant demandé le retrait de ce point de l’ordre du jour.
Sanctions exigées contre les pugilistes
Le groupe des députés de l’opposition conduit par le Mlc Jacques Ndjoli, a exigé des sanctions conformément au Règlement Intérieur de l’Assemblée Nationale à l’endroit de François Nzakwiye et Charles Mundele, pour avoir agressé physiquement le rapporteur de cette chambre afin de l’empêcher de lire les points inscrits à l’ordre du jour en rapport avec la validation des mandats des nouveaux députés à majorité de l’opposition.
Le député François Nzakwiye a rejeté cette demande pour la simple raison qu’elle serait extraparlementaire : « La plénière reste la seule instance qui peut gérer ce genre de problème » a-t-il conclu.
Ainsi, seuls les députés du FCC auront à désigner les membres du bureau définitif de l’Assemblée Nationale lesquels refusent d’octroyer à l’opposition deux postes au sein de ce bureau. D’où une incertitude quant au bon fonctionnement de cette chambre au cours de cette législature.
Jacques Kalokola.