WAHDI Asbl

L’association sans but lucratif, Women in action for human dignity (WAHDI) réunit depuis mercredi 29 septembre les femmes membres des associations villageoises d’épargne et de crédit « AVEC » dans la salle Royal prince, située dans le village Ngangi1 en groupement Munigi.

Quatre jours durant, elles seront outillées sur le développement des AGR, gestion efficace des ressources financières, l’épargne et crédit, et la gouvernance au sein des « AVEC ».

Il s’agit d’un projet d’appui à la résilience économique aux sinistrées victimes de l’éruption du volcan Nyiragongo dans le village Ngangi1 en territoire de Nyiragongo dans la province du Nord-Kivu.

Elysée Mbambu, coordinatrice de WAHDI Asbl, explique que l’objectif principal de l’atelier est de renforcer les capacités des participantes par rapport aux activités qu’elles mènent.

« La plupart faisait les petits commerces, mais elles ont perdu toutes leurs économies à la suite de l’éruption volcanique. Et ce sont ces femmes que nous avons réunies pour des orientations sur ce qu’elles peuvent encore faire pour relancer les activités économiques et génératrices de revenus », a-t-elle fait savoir.

Ne pas se contenter des aides du gouvernement

Pour Elisée Mbambu, ces femmes sinistrées ne doivent pas seulement attendre ou se contenter de l’aide humanitaire de la part du gouvernement ou de tierces personnes, mais chacune d’elles doit chercher comment relancer ses activités commerciales, petites soient-elles, pour répondre aux besoins de leurs familles.

Du côté des participantes, l’on parle d’un atelier de grande importance et qui arrive au moment opportun pour les susciter à reprendre avec les activités génératrices de revenus.

Lire :  Beni : Interdiction formelle aux civils de porter des habits semblables aux tenues militaires et policières

« On nous apprend comment se prendre en charge avec les petits commerces. Moi personnellement, je viens de comprendre qu’avec le peu qu’on a, si on épargne on peut faire grand-chose et subvenir aux besoins de la Famille. Cet atelier nous est vraiment d’une importance capitale car nous apprenons comment minimiser les dépenses pour ne pas tomber dans des dettes infernales. Parmi nous, il y a celles qui pensaient que pour commencer les commerces il faut des sommes colossales, mais elles viennent désormais de comprendre qu’avec une petite somme bien gérée on peut survivre et devenir millionnaire », a élucidé une des participantes. Lire aussi: Goma : l’action des femmes de l’ECIDE assiste les victimes de l’éruption du Nyiaragongo

Amour Imani Christian