Alexis Thambwe Mwamba

Alors que s’ouvre ce mardi une session extraordinaire du Sénat, son Président, Alexis Thambwe Mwamba, se trouve sous le feu croisé de ses adversaires politiques.

Dernier avatar du régime FCC encore à la tête d’une institution de la République après les chutes successives de Jeanine Mabunda à l’Assemblée nationale et de Sylvestre Ilunga Ilunkamba à la tête du Gouvernement, Alexis Thambwe était déjà un homme en sursis, face à la déferlante union sacrée qui sévit dans le microcosme politique congolais, et qui semble tout emporter sur son passage.

Hier lundi, une pétition de déchéance a été déposée contre sa personne, par un groupe de Sénateurs. Et voilà que ce mardi, c’est une lettre du Procureur général près la Cour de Cassation qui lui tombe sur la tête. L’homme du droit, demande au Bureau du Sénat l’autorisation d’entendre son Président, accusé tout bonnement de détournement des deniers publics. Lire aussi: Le vent de la déstabilisation gagne le Sénat

Selon l’acte d’accusation, Alexis Thambwe aurait tiré 3 chèques d’un import successif de 2 millions d’euros, de 1 million USD et de 1 million FC, qu’un conseiller du Questeur du Sénat serait allé déposer à sa résidence, après le retrait des sommes de la Banque commerciale du Congo.

Pris entre deux feux, on spécule encore sur ce que pourra être le sort du dernier des mohicans de l’ancienne majorité FCC, mais d’orès et déjà, très peu d’observateurs à Kinshasa, lui accordent encore des chances de survie, face à la machine à broyer de l’union sacrée. Lire aussi: Ouverture de la session extraordinaire du Sénat ce mardi

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