Le Rapporteur du Sénat le professeur Kaumba Lofunda, a fait part jeudi en conférence de presse, d’un vent de déstabilisation du Sénat, provoqué par des personnes qui veulent inscrire cette institution sur la liste des autres institutions du pays, comme l’Assemblée nationale, actuellement en pleine dérive. Lire aussi: Assemblée nationale: Jeanine Mabunda est tombée
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Le Sénat, également convoqué en session extraordinaire sur demande du Président de la République Félix Tshisekedi, se trouve actuellement en proie à une agitation extrême, avec un Bureau menacé par une pétition de déchéance, à l’instar de celle qui a abouti à la chute du Bureau Mabunda à l’Assemblée nationale fin décembre dernier.
Selon le Sénateur Kaumba, depuis quelque temps, des Sénateurs reçoivent des appels anonymes de menaces ou de promesses de postes ministériels, en contrepartie de leur allégeance au projet de déstabilisation du Bureau du Sénat présidé par Alexis Thambwe Mwamba.
Samy Badibanga à la manoeuvre
Dans les couloirs de la Chambre haute à Kinshasa, on fait état d’une pétition qui serait initiée par le Vice-Président Samy Badibanga, contre ses six autres collègues du Bureau et qui aurait déjà recueilli une trentaine de signatures. Les mêmes sources parlent d’un montant de 1500 USD, qui serait proposé aux Sénateurs comme prime de signature, avec une promesse de 30.000 USD, en cas de réussite de l’entreprise.
Il est aussi rapporté une autre initiative de pétition, porté cette fois-ci par le Rapporteur Eric Rubuye, contre Samy Badibanga accusé lui, d’être le cheval de Troie, dans la déstabilisation du Bureau du Sénat. Cette dernière initiative aurait déjà recueilli 50 signatures.
Hier mercredi, le même Bureau du Sénat a protesté contre le retrait d’une partie de la garde policière commise à la sécurité du Sénateur Eric Rubuye, contre lequel circulent des rumeurs de blanchiment d’argent.