L’Ambassade des États Unis en République Démocratique du Congo alerte sur une menace d’attaque terroriste de la ville de Beni pendant des festivités de Noel. Cette attaque aurait pour cibles les églises et d’autres lieux non musulmans.
Ainsi à la suite de cette alerte, les Etats interdisent leurs ressortissants de se rendre dans cette ville cosmopolite jusqu’à ce que la menace soit mise en déroute.
L’ambassade américaine a donné cette alerte sur son site mercredi 23 décembre 2020 : (https://cd.usembassy.gov/security-alert-u-s-embassy-kinshasa-drc-8/)« l’ambassadeur des États-Unis à Kinshasa a reçu des informations crédibles sur une éventuelle menace terroriste le jour de Noël contre des églises et d’autres lieux où des non-musulmans se rassemblent dans la ville de Beni, au Nord-Kivu, en RDC. Nous continuons de conseiller aux citoyens de ne pas se rendre au Nord-Kivu », fait savoir ce message.
Cette information est aussi confirmée par le Centre d’Etude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et le Droit de L’homme (CEPADHO) qui précise avoir reçu des alertes selon lesquelles, les ADF/ MTM jurent de saboter les festivités de Noël et de nouvel an dans la ville de Beni.
Les service de sécurité, l’Armée et la police appelés à la vigilance
Cette organisation estime que cet acte machiavélique planifié vise à saboter la ville, c’est pourquoi elle appelle les services de sécurité et de défense de demeurer en état d’alerte pour veiller à la sécurité de la population et mettre en déroute cette menace qui pèse sur la population civile :
« notre organisation, considérant le caractère islamique des ADF/MTM, croit que ce massacre est inscrit dans une série d’actes de sabotage planifiée contre les festivités de Noel et de nouvel an, nous invitons à cet effet les FARDC, la PNC et la Monusco et tous les services de sécurité à demeurer en état d’alerte pour veiller sur les villes de Beni et Butembo, ainsi que les grandes agglomérations des territoires de Beni et Irumu en Ituri », indique maître Omar Kavotha, son Vice-président d’administration.
Il faut rappeler que la ville et le territoire de Beni demeurent un théâtre de guerre depuis six ans, orchestré par les ADF.
Azarias Mokonzi/Beni
