Professeurs ESU

Les assistants et chefs de travaux de toutes les universités et institut supérieurs publics ont déclenché, mercredi 5 janvier une grève sèche sur toute l’étendue du territoire de la République démocratique du Congo (RDC). Ils revendiquent l’amélioration de leurs conditions sociales.

A Kinshasa, l’Association des cadres scientifiques (ACS) de l’Université pédagogique nationale, (ACS-UPN) fustige l’indifférence du gouvernement face à ses revendications.

« Apres débats et considérations, l’ACS-UPN constate avec regret l’abandon et l’indifférence totale dont le personnel scientifique fait l’objet de la part du gouvernement congolais et décide ce qui suit : la reprise du mouvement de grève à dater de ce jour 5 janvier 2022 pour une durée de 22 jour renouvelable après évaluation », a déclaré le président de l’ACS, Joseph Lukadi.

Meilleures conditions

L’ACS-UPN qui regroupe les assistants et chefs de travaux affirme reprendre son mouvement de grève pour avoir les meilleures conditions sociales.

« nous exigeons l’application sans délai du nouveau barème de prime de base allouée aux cadres et agents des services centraux de l’ESU et à l’ensemble du personnel scientifique de l’ESU en respectant l’équivalence des grades », a ajouté Joseph Lukadi.

Selon lui, l’ACS-UPN reste ouverte à toutes négociations tendant à trouver des solutions à son cahier des charges et exige notamment le renouvellement des revendications phares qui s’articulent autour de la réduction des écarts entre les scientifiques et les professeurs.

« L’ACS demande aussi le recensement de nouvelles unités, la mécanisation salaire de base et la prime institutionnelle ainsi que la correction de grades, la création d’une bourse locale en faveur du personnel scientifique du secteur public », a poursuivi M. Lukadi.

Lire :  RDC : près de 800 000 élèves du secondaire attendus à la session ordinaire de l’EXETAT

Marche à Kindu

Marche de Assistants et Chefs des travaux de Kindu(Maniema)

Dans la ville de Kindu, le Syndicat national des chefs de travaux et assistants des établissements de l’ESU-Maniema a également déclenché un mouvement de grève dans tous les établissements publics. Il a organisé une marche partie du monument Cinquantenaire jusqu’au gouvernorat de province.

Parmi leurs revendications, les chefs de travaux et assistants réclament le paiement de la moitié de traitement d’un professeur et la mécanisation des assistants nouvelles unités. Lire aussi: Tshopo : « Grève sèche » du personnel scientifique dans les universités

Avec Radio Okapi.net