Kidnappé depuis le mardi 7 décembre dernier au niveau de CCLK à Goma, trois jeunes parmi lesquels deux étudiants et un conducteur de taxi restent entre les mains des ravisseurs qui exigent aux membres de famille une rançon de 40.000$ par personne pour leur libération.
Les ravisseurs menacent d’exécuter les victimes si la rançon n’est pas payée. Les photos des tortures des victimes ont déjà été envoyées par les kidnappeurs aux familles des victimes et circulent sur les réseaux sociaux.
Ce lundi 13 décembre, les étudiants de la ville de Goma en colère étaient dans la rue pour exiger la libération immédiate et sans condition des personnes kidnappées.
Cette marche qui est partie de l’Institut de Goma Instigo, jusqu’au cabinet du gouverneur de province a également connu la participation des familles des otages et conducteurs de taxi. Tous comme un seul homme revendique l’implication des autorités et la maison de télécommunication Airtel pour retrouver les victimes encore en vie.
« Les victimes sont deux étudiants de deuxième licence sortant, de l’Université catholique la Sapencia, en ville de Goma et le conducteur de taxi qui les conduisaient. Ça fait déjà six jours qu’ils sont kidnappés. Nos camarades doivent être libérés sans condition. Les kidnappings en ville de Goma, nous en avons assez », a déclaré un jeune étudiant qui faisait partie des manifestants.
Les manifestants ont réussi à déposer leur mémo entre les mains de l’autorité provinciale qui a rassuré sur les enquêtes et opérations afin que les victimes soient libérées. Lire aussi: Goma : 200 personnes dont des étrangers, interpellées avec armes dans un bouclage au quartier Kyeshero
Amour Imani Christian