Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo a condamné fermement le bombardement du site de déplacés de Lushagala à Goma (Nord-Kivu), perpétré le vendredi 3 mai 2024 par des présumés rebelles du M23.
Qualifiant cet acte de « nouveau crime de guerre », le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, a déclaré sur son compte X (ex-Twitter) que « ces crimes font l’objet d’une documentation par le Gouvernement ».
La Première ministre, Judith Suminwa, a également exprimé son indignation, qualifiant l’attaque de « lâche et barbare ». Sur son compte X (ex-Twitter), elle a affirmé que « ces actes terroristes contre nos concitoyens innocents sont inhumains et injusticiables ».
La communauté internationale condamne également cet acte
Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé sa profonde préoccupation face à cette attaque qui a touché des personnes déjà vulnérables. L’organisation a appelé à une enquête immédiate et à ce que les responsables soient traduits en justice.
Les attaques contre les civils se multiplient
Jean-Paul Lumbulumbu, notable du Nord-Kivu, a dénoncé le fait que depuis le début de l’année 2024, plus de 15 bombes ont été larguées par les rebelles du M23 sur des sites de déplacés et leurs environs. Il a appelé à la délocalisation de ces sites vers des endroits plus sûrs pour protéger les civils.
La société civile appelle à la protection des civils
John Banyene, président de la société civile du Nord-Kivu, a exhorté les autorités à prendre des mesures pour épargner les civils et les déplacés des dommages collatéraux dans cette zone en proie aux conflits.
Le bombardement du site de déplacés de Lushagala est un drame humanitaire qui met en évidence la nécessité de protéger les civils dans les zones de conflit.
Il est crucial que les responsables de cet acte soient traduits en justice et que des mesures soient prises pour prévenir de futures attaques. Lire aussi : Goma : un camp de déplacés bombardé par le M23, au moins 9 morts et des blessés graves – Infocongo
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