Guislain Kikangala, coordonnateur de l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption(APLC), un service placé sous tutelle directe de la Présidence de la République, a été placé en garde à vue vendredi, après une longue audition auprès du Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe. Lire aussi: Le coordonnateur de l’APLC convoqué au Parquet général près la cour d’Appel de Kinshasa Gombe
Guislain Kikangala ainsi que deux de ses directeurs actuellement en fuite, sont accusés de chantage présumé et d’acceptation d’un acompte de 30.000 USD sur 50.000 USD, auprès du Directeur général de la filiale congolaise de la Banque Access Bank. Enytretemps, Acces Ba,nk a transformé sa dénonciation en plainte.
Selon de bonne source à Kinshasa, Guislain Kikangala n’en serait pas à son premier coup du genre. Lui et ses compères en fuite auraient fait chanter il y a quelques semaines le Directeur général du Centre d’Expertise des Matières premières(CEEC), Pascal Nyembo à qui ils auraient exigé 50.000 USD en contrepartie de sa tranquillité. Lire aussi: L’ANR vient d’interdire toute sortie du territoire congolais à Pascal Nyembo DG du CEEC
Face au refus du concerné, le sieur Kikangala aurait instruit l’Agence Nationale des Renseignements(ANR) de l’empêcher de sortir du territoire national, sous prétexte de soupçons de détournement de plusieurs millions de dollars.
Dans un tweet, Delly Sasanga a écrit à au sujet de l’APLC : « J’avais dénoncé la création de l’APLC et fait des propositions critiques pour une politique alternative de lutte contre la corruption. Cette agence reste une monstruosité, parquet extraordinaire sans contrôle et ouvert à tous les abus. Et ce n’est que le début. »