L’Asadho a dressé un tableau sombre de la situation des droits de l’homme à Beni, au moment où l’humanité tout entière a célébré ce jeudi 10 décembre 2020 le 72ième anniversaire de la déclaration universelle des droits humains.
Cette journée n’a pas été commémorée en ville de Beni à la suite de multiples péripéties liées à l’insécurité. En effet, ce 72ième anniversaire coïncide avec un environnement affaibli sur le plan politique, sécuritaire que sanitaire et éducationnel.
Dans la région de Beni par exemple, l’association Africaine pour les droits de l’Homme dresse un tableau sombre en rapport avec la violation des droits de l’homme à la suite de l’activisme des plusieurs groupes armés dans cette partie.
Selon Maître Henri Ngavo son Coordonnateur, les droits de l’homme ne sont pas respectés dans cette partie du pays, en dépit de la déclaration universelle des Nations-Unies « l’évaluation des droits humains ici chez nous en RDC, particulièrement en ville de Beni ne va pas bien, les droits humains ne sont pas respectés ici chez nous, vous savez que quand vous vivez la guerre, la guerre en elle-même c’est la conséquence de nos droits à Beni cela fait 7 ans ou 8 ans que nous sommes en train de subir les atrocités, les violations massives des droits de l’homme, les crimes de guerre, les crimes économiques et le crime de génocide. Ce sont donc des situations très graves de violation des droits de l’homme », fait-il savoir.
A l’en croire, les droits humains qui ont été savamment violés sont notamment liés à la vie « nous sommes en train de vivre les assassinats à grande échelle et les dispositions n’en parlons plus, les tortures et nous avons documenté plusieurs autres violations », confirme Maître Henri Ngavo.
À la suite de cette situation, celui-ci recommande au gouvernement congolais de mettre en place des mécanismes pouvant réduire sensiblement l’impunité des bourreaux.
Azarias Mokonzi/Beni