La ville de Beni vient d’enregistrer ce dimanche 12 avril, son deuxième décès lié à la maladie à virus Ebola.
Des sources de l’Organisation mondiale de la santé(OMS) indiquent qu’il s’agit d’une fillette de 11 mois qui avait fréquenté une même structure de santé avec le premier cas. Pendant ce temps, 28 contacts ont été listés poursuit notre source, pour un suivi médical et 169 cas suspects en cours d’investigation.
La ville court un danger depuis la réapparition de cette épidémie suite à la résistance des jeunes prévisible.
Signalons par ailleurs Le maire adjoint de Beni, Muhindo Bakwanamaha Modeste, a échappé de justesse à un lynchage populaire, alors qu’il se livrait à une séance de sensibilisation de la population, à la suite du nouveau cas d’Ebola déclaré dans la ville, qui attendait pourtant la déclaration de fin de l’épidémie.
Poursuivi par des jets de pierres par un groupe de gens au quartier Butanuka, en commune Beu, la contrée où le cas a été identifié, le maire adjoint n’a eu la vie sauve que grâce à l’adresse d’un motocycliste qui l’a exfiltré et mis hors de portée de ses administrés furieux. En effet, à en croire Kabindo Alpha, le vice-président du conseil de la jeunesse dans cette municipalité à Beni, les habitants continuent à émettre des doutes autour du nouveau cas d’Ebola déclaré 2 jours avant la fin de cette maladie.
Azarias Mokonzi, Papy Roger Aezema/Beni
