Initialement prévues pour se tenir le 06 avril prochain, puis décalées au 06 mai prochain, les élections des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs dans les 14 provinces à problème, pourraient connaître un nouveau report de six mois au moins.
Selon des sources généralement informées à Kinshasa, les tenants du régime au pouvoir se seraient rendus compte que dans l’état actuel des choses, les tickets retenus de l’union sacrée pour ces élections, n’auraient aucune chance de l’emporter, souvent faute d’une réelle emprise sur les députés provinciaux, très soucieux de leur indépendance politique, et peu soucieux d’obéir aux dictats venant de Kinshasa.
Selon les mêmes sources, une des voies de sortie actuellement à l’étude, serait la révocation des Gouverneurs intérimaires à la tête desdites provinces, qui seraient remplacés par des ministres provinciaux pré-séants.
Ces derniers seraient contraints à leur tour, de prendre des députés provinciaux dans leurs Gouvernement, et qui le moment venu, voteraient en faveur des candidats désignés du pouvoir en place.
A Kinshasa, des réunions se succèdent pour affiner les différentes options, avec pour finalité, de permettre à l’union sacrée d’avoir la mainmise sur l’ensemble des entités provinciales du pays, avant les échéances électorales de 2023. Lire aussi: CENI : report au 6 mai des élections des Gouverneurs et Vice-Gouverneurs dans 14 provinces