Bureau d'âge Assemblée nationale RDC

Le Bureau d’âge de l’Assemblée nationale, présidée par Christophe Mboso Nkodia Mpuanga, a multiplié des arguties juridiques ces dernières 24 heures, pour tenter de déjouer, voire annihiler les effets ou l’aboutissement de la pétition dont il fait l’objet de la part de 140 députés du FCC. Lire aussi: Joseph Kokonyangi, un des pétitionnaires contre le bureau d’âges veut voir clair dans la gestion financière de Mboso Nkodia

Outre un premier communiqué niant l’existence de ladite pétition, tout en l’accusant d’illégale, le Bureau d’âge a appelé en renfort les juristes de service qui pullulent sur le marché politique congolais, pour nier toute validité à cette pétition, que certains intervenants mettent sur le compte de pétard mouillé d’un FCC en bout de course.

Sauf que les accusations mises sur le dos du Bureau d’âge par les pétitionnaires sont graves, au cas où elles s’avéraient vraies, et ne manquent pas s’interroger maintenant, au-delà même du cercle restreint du seul FCC.

le Bureau d’âge en pleine tempête

Le principal accusateur de Mboso, le pourtant très folklorique Kokonyangi, n’a pas fait dans la dentelle ce mercredi, dans son réquisitoire devant la presse de Kinshasa.

Joseph Kokonyangi
Joseph Kokonyangi, député national élu de Pangi

 D’abord l’argent, toujours présent ces derniers temps dans toutes les querelles politiques congolaises. A en croire Kokonyangi, celui-ci aurait coulé à flot entre les mains du trio qui pilote la Chambre basse: 32 milliards CDF, soit l’équivalent de 18 millions USD, en seulement trois semaines d’exercice de présidence d’âge.

De quoi faire fantasmer plus d’un, dans un pays qui détient le Guinness Record en matière d’insécurité alimentaire de sa population

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Ensuite, la manière du Bureau d’âge en matière de conduite des débats: aucune autorisation de parole accordée à leurs très Honorables députés, depuis l’ouverture de la session extraordinaire. De quoi faire tiquer ces dignes représentants du peuple, qui ratent ainsi des précieuses occasions de frimer devant leurs lointains passés et futurs électeurs.

Le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale reste muet sur la pertinence ou non d’une pétition contre un Bureau d’âge, mais cela lui donne-t-il le droit de n’en faire qu’à sa tête en ce qui concerne l’établissement de l’ordre du jour, et sans au préalable en discuter avec la Conférence des Présidents?

Christophe Mboso et ses deux Proconsuls du Bureau d’âge, surfent peut-être sur la vague de la dynamique de l’Union sacrée en vogue actuellement au sein de l’hémicycle du Palais du peuple au point peut-être de se sentir intouchable, mais de telles accusations laisseront certainement des traces visibles dans le landerneau de la Chambre basse, ou des élus, autres que ceux du seul FCC, risquent de se poser de plus en plus des questions, auxquelles le triumvirat d’âge, aura de plus en plus du mal à répondre du haut de son piédestal.