Lycée Madame de Sévigné

Un événement tragique a eu lieu dans un établissement scolaire de Kinshasa : Rayane Badila, un élève de huitième année du lycée Madame De Sévigné à Limete a été mortellement poignardé par un de ses camarades. Un autre élève a subi de graves blessures lors de cette agression, provoquant une vive émotion au sein de la communauté éducative de la capitale.

D’après une annonce officielle du ministère de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, les autorités éducatives ont réagi promptement en acheminant les victimes vers les services d’urgence pour recevoir des soins. Tragiquement, un élève a perdu la vie à la suite de ses blessures. Cet événement malheureux rappelle que les écoles devraient être des havres de sécurité pour les enfants, où l’enseignement des valeurs sociétales et de la coexistence est primordial.

Le petit Rayan Badila, mortellement poignardé par son camarade de classe (ph droits tiers)

La ministre de l’Education nationale indignée, exige une enquête

Dans sa déclaration, la ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, a manifesté son indignation devant l’ampleur de la violence en milieu scolaire. Elle a exigé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les responsabilités et a demandé l’adoption de mesures strictes afin d’assurer la sécurité dans les établissements scolaires. « Les écoles doivent être des lieux sûrs pour les élèves, les enseignants et le personnel. Nous ne pouvons tolérer aucune violence, interne ou externe », a-t-elle déclaré.

Cet incident fait suite à un drame semblable survenu dans le Nord-Kivu, où un adolescent a perdu la vie, assassiné par un individu armé dans une institution scolaire. La ministre a exprimé ses condoléances aux familles affectées et s’est engagée à prendre des mesures rigoureuses pour prévenir la récurrence de tels événements.

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Le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole condamne

De son côté, le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole condamne fermement le meurtre tragique de Rayane Badila. En effet, ce drame a suscité une profonde émotion à travers le pays et soulève des questions essentielles sur la violence dans les établissements scolaires. Le présumé meurtrier, toujours en fuite, est le plus jeune assassin connu de la République Démocratique du Congo.

Dans un communiqué publié le 12 septembre, le Réseau des Femmes Leaders pour l’Accès à la Parole appelle la justice à agir rapidement et à mener une enquête approfondie afin de faire toute la lumière sur les circonstances de ce crime odieux et de traduire les coupables en justice.

« Nous exhortons également les autorités éducatives à renforcer les mesures de sécurité dans les écoles et à promouvoir une culture de la paix et du respect. Les parents ont également un rôle crucial à jouer en inculquant à leurs enfants des valeurs de tolérance et de non-violence. Face à cette tragédie, nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Rayane », a déclaré le Réseau.

Ce drame doit servir de signal d’alarme. Il est urgent de prendre des mesures pour lutter contre la violence dans les écoles et de garantir la sécurité de tous les élèves. Lire aussi : Nord-Kivu : pas de rentrée scolaire à Rutshuru, Nyiragongo et Lubero – Infocongo

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