Femme violentée dans l'est du Congo, assistée par l'UOM

Au Nord-Kivu et en Ituri, les rebelles ADF ont multiplié les attaques meurtrières dans plusieurs zones depuis le week-end dernier, semant la terreur et le deuil parmi les populations locales. Mais à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), c’est un tout autre spectacle qui se déroule : celui du partage des postes ministériels et des félicitations mutuelles entre les politiciens.

Judith Suminwa Tuluka reçue au siège de l’UDPS à Kinshasa (ph infocongo.net)

Face à l’hécatombe qui se déroule dans l’est du pays, le silence des autorités congolaises est assourdissant. Aucun message de condoléances n’a été adressé aux familles des victimes, aucun signe de compassion n’a été exprimé.

Cette indifférence flagrante face à la souffrance des populations du Nord-Kivu ne fait qu’amplifier le sentiment d’abandon et d’injustice qui règne dans la région.

« La population du Nord-Kivu est-elle déjà sacrifiée ? », s’interrogent de nombreux observateurs.

La question est légitime tant le cycle de violence et d’impunité semble interminable dans ces régions. Les massacres se succèdent, et les populations civiles paient le prix fort de cette insécurité chronique.

Bref, la situation humanitaire dans la région est catastrophique et des actions concrètes sont nécessaires pour mettre fin à ce cycle de violence et de tragédie. Lire aussi : RDC : Déclarer la province du Nord-Kivu zone sinistrée, une lutte du député national Éric Mumbere – Infocongo

Amour Imani Christian

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