Avocats des victimes du massacre de Goma

Il s’observe depuis ce lundi 18 septembre 2023 un bras de fer entre les autorités provinciales et les familles des civiles tuées par des éléments de la Garde Républicaine, le 30 août dernier à Goma, au Nord-Kivu.

Alors que les autorités ont annoncé l’enterrement pour ce lundi, les familles des victimes s’opposent et dénoncent un forcing.

En effet, les familles des victimes n’étant pas associées au préalable à toute planification, le collectif des avocats des parties civiles, dans une déclaration ce même lundi, a appelé au renvoi du programme des funérailles à plus tard.

Il demande au gouvernement de permettre aux fidèles de la secte « la foi naturelle judaïque messianique vers les nations » de procéder à l’inhumation de leurs frères et sœurs selon leur foi.

Depuis le matin, aucun compromis n’a été trouvé entre les familles des victimes et les autorités. 

Plusieurs sources parlent d’une réunion prévue dans les prochaines heures entre les deux parties afin de trouver une solution. 

Entre-temps, des manifestations sporadiques sont signalés dans la partie ouest de la ville de Goma.

Les militants de certains groupes de pression associés à certains membres de victimes manifestent pour dénoncer les manœuvres tendant à accélérer l’enterrement des victimes sans l’accord des familles. Lire aussi : Massacre de Goma : le député Gratien Iracan adresse une interpellation au Premier ministre – Infocongo

Amour Imani Christian

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