IGF Jules Alingete

Les dossiers de la taxe du Registre des appareils mobiles (taxe RAM) et les fonds Covid-19 ont refait surface jeudi 14 septembre 2023, au cours d’une émission conjointe avec plusieurs médias locaux et internationaux, à l’occasion de la célébration du 36e anniversaire de l’Inspection générale des finances les responsables de l’Inspection générale des finances (IGF).

À la question sur le manque d’implication de l’Inspection Générale des Finances dans le contrôle des fonds liés à la taxe RAM, Jules Alingete a indiqué que son institution n’avait plus les moyens d’effectuer un quelconque contrôle à ce sujet du fait que le parlement s’en était emparé bien avant.

« L’Inspection générale des finances a voulu se saisir du dossier, mais le parlement s’en était emparé bien avant pour entreprendre le contrôle. Et selon la loi en matière de contrôle dans notre pays, l’Assemblée nationale a une préséance sur la Cour des comptes ou l’IGF. En conséquence nous n’avons plus les moyens d’effectuer un quelconque contrôle à ce sujet ».

De toute évidence, toutes les questions liées à la taxe RAM, a-t-il suggéré, doivent être adressées au Parlement.

Fonds Covid : la justice lave blanc !

Quid de la question sur la continuité d’application des tests Covid pour les voyageurs ? Jules Alingete déclare : pour les fonds Covid, nous avons effectué le contrôle par deux fois.

« Pour le premier, les fonds disposés par la Banque mondiale au gouvernement congolais pour lutter contre le Covid-19 étaient destinés à ce que l’on nomme « Appui budgétaire ». Notre économie a été déstabilisé par la pandémie d’où l’appui de la Banque mondiale pour renforcer les recettes et permettre le fonctionnement de la République.  Après le contrôle de l’IGF, il a été constaté une mégestion des fonds alloués. Les responsables de cette situation pourtant identifiés ont été blanchis par la Justice. Devant les décisions judiciaires nous ne pouvons que nous incliner. », a réagi Jules Alingete.

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Avant de poursuivre : « Le deuxième contrôle a porté sur la gestion des fonds des tests Covid et il était question de retracer leur circulation. Le contrôle a été fait au niveau de l’INRB, nous avions rendu un rapport au ministère de la Santé. Il faut savoir que s’il y avait une quelconque forme de malversation financière nous n’allions pas l’occulter ».

Tout compte fait, le manque d’information autour de ces dossiers fait couler énormément d’encre et de salive dans l’opinion publique. L’inspecteur général s’est attaché à apporter l’éclairage nécessaire afin de dissiper toutes les zones d’ombres au sujet des efforts déployés par l’IGF qui poursuit sans désemparer sa mission principale dans la lutte contre toutes les formes de corruption et ses dérivés dans la société. Lire aussi : Trésor public : L’IGF découvre un manque à gagner mensuel de 248.999.749.440,95 FC – Infocongo

Jadot Doué Lukadi