Le Secrétaire Général d’Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge Balea, a animé un point de presse mardi 06 juin 2023 au siège du Parti à Lubumbashi. Ce face à face avec les journalistes tant nationaux et internationaux est intervenu un jour après celui animé par la justice militaire dont les griefs retenus à Salomon Kalonda sont balayés un d’un revers de main.
L’Honorable Secrétaire Général d’Ensemble pour la République en a parlé en homme responsable.
« Lundi 5 juin 2023 en fin de journée, la nation congolaise a assisté à la diffusion d’un nouvel épisode du film que projette le régime du président Félix Tshisekedi à la face du monde. Le service de renseignement de FARDC, au plus haut niveau, est monté sur la scène pour une prestation d’horreur insipide, mensonge cousu du fil blanc qu’il attend voir le peuple congolais consommé comme justification de l’ignoble enlèvement de Monsieur Salomon Kalonda Idi Della, Délégué Général et Haut Représentant d’Ensemble pour la République.
Aucun fait mis à charge de Monsieur Salomon Kalonda Idi Della qui contrairement aux indignations vraisemblables de l’animateur de ce point de presse d’hier, n’est susceptible de justifier la violence et la brutalité qui ont caractérisé son enlèvement, surtout pas dans un État qui se veut de droit. Il est donc inadmissible qu’en plein 21e siècle et dans un État qui se dit démocratique de constater pareille violation grave et délibérée des prescrits constitutionnelles relatifs à l’interpellation, à la détention et aux droits sacrés au simple présumé auteur de l’infraction sans d’ailleurs moindre indice sérieux de culpabilité », a dit l’élu d’Isangi.
L’illégalité d’un pouvoir déstabilisé par présence de Katumbi à Kinshasa
L’homme qui gère le Parti Ensemble pour la République au quotidien n’a pas mis de gants pour dénoncer les abus du pouvoir e Kinshasa.
« L’enlèvement de Monsieur Salomon Kalonda, sa séquestration pendant une semaine et la publication des griefs mis à sa charge et son transfèrement devant les juridictions militaires se font dans l’illégalité d’un pouvoir déstabilisé par la présence à Kinshasa de notre Président national.
Tout le monde le sait. Le peuple congolais le sait aussi. Même si le régime du Président Fatshi voulait bétonner sa place dans un livre des Records du mensonge et des affabulations, il n’avait besoin à convier le public à consommer les accusations fantaisistes à des insinuations de connivence avec le Rwanda quand on sait, jusqu’à un passé récent, la proximité du pouvoir de Kinshasa avec le régime de Kigali dont les autorités ont été applaudies et présentées comme de partenaires d’affaires fiables.
Dégradation des forces armées
Après avoir, entre autres, avili la présidence de la République, théâtralisé le parlement, caporalisé la Cour constitutionnelle et d’autres juridictions civiles, dégradé la police nationale, on la fait jouer un rôle jusqu’à à la collaboration ouverte avec une milice civile armée de machettes, le régime Béton s’emploie maintenant à dégrader l’armée. L’armée est symbole majeur de la nation ou le sens de l’honneur est d’importance capitale. Il est indigne et même irresponsable de mêler le service militaire à des sales besognes politiciennes alimentées par des racontars des réseaux sociaux.
Hier, le service de renseignement militaire a été soldé par un port d’arme. Demain, ce service militaire qui risque le ridicule à cause des appétits des politiques indécents, amoraux et cyniques. Les forces armées sont républicaines. Elles sont au service de la nation tout entière, nul ne peut, sous peine de haute trahison, les détourner à ses faits propres. Elles sont apolitiques et soumises à l’autorité civile. Ce sont là les prescrits de l’article 188 de la Constitution qui le dit. Ce n’est pas moi !
Finalement ce pouvoir encourage activement la rupture de confiance entre la population, toutes institutions et les services publics sensés d’œuvrer pour le bien commun », a démontré Dieudonné Bolengetenge Balea.
La répression sans nom
Selon le Secrétaire Général de ce méga parti politique, la persécution des opposants n’est pas seulement liée au bilan calamiteuse de cette mandature, mais surtout d’un complexe de peur ou de désespoir de perdre le pouvoir.
« Voir la persécution à l’endroit des acteurs de l’Opposition procède, non seulement d’un aveux d’échec face au bilan calamiteuse de cette mandature, mais surtout d’un complexe de peur ou de désespoir de perdre le pouvoir face à un alternatif que nous proposons aux congolais de quitter définitivement leurs conditions d’esclave aujourd’hui pour une gouvernance de qualifié à la manière dont une personnalité, comme notre Président national le Chairman Moise Katumbi Chapwe, a fait preuve dans son parcours antérieur.
Face à cette dérive totalitaire, le pouvoir en place a l’acharnement sur tout ce qui est d’Ensemble pour la République. Nous appelons tous nos cadres, membres et sympathisants au calme, à la responsabilité et au sens du devoir envers la patrie que nous voulons solidaire et apaiser là où ceux qui exerce le pouvoir préfèrent accroitre la barbarie et envenimer le climat politique avant les élections de 2023, allant jusqu’à insinuer qu’un civile armé de pistole imaginaire allait faire un coup d’État pour remettre le pour à un Katangais. Où a-t-on vu ce genre de coup d’État civil pour compte d’autrui ?
On cas d’un procès unique qui serait basé sur des griefs fabriqués de toutes pièces dans l’intention de nuire, les avocats d’Ensemble pour la République ne manqueront certainement pas de faire prévaloir la vérité, démontrer que ces accusations sont dénouées de tout fondement.
Le peuple congolais a le droit d’être correctement et suffisamment informé de l’incapacité, la méchanceté, les injustices et la volonté de nuire qui caractérise ce régime », a-t-il clairement expliqué.
Régime des incompétents, incapable dans tout le cas
« Nous appelons à la mobilisation de tous les congolais consciencieux et responsables dans un élan national de solidarité pour faire échec à un dérive dictatorial et aux égarement de ce régime des incompétents, intolérants, racistes, tribalistes, nocifs à volonté, incapable dans tout le cas de s’occuper des problèmes vitaux du peuple congolais. Nous mettons tout en œuvre pour que le peuple congolais, dans sa souveraineté s’engage à rejeter ce qui nous apparait de plus en plus comme un conglomérat d’opportunistes et d’aventuriers politiques sans idéal et les jeter et rejeter dans la poubelle de l’histoire », a conclu l’Honorable Dieudonné Bolengetenge Balea. Lire aussi: Affaire Salomon Kalonda : les renseignements militaires se couvrent d’opprobre – Infocongo
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