Angélique-nyirasafari

Depuis le début des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs au Nord-Kivu et malgré la prorogation de 15 jours après la fin du délai de 30 jours accordé, les habitants qui sont restés dans les zones occupées par les terroristes du M23 ne savent pas encore leur sort et rien ne fuite jusque-là du côté des autorités.

Inquiète, Angélique Nyirasafari originaire de Ngungu dans le territoire de Masisi, appelle les autorités militaires et la CENI à trouver une solution pour ces populations afin qu’elles s’enrôlent et participent aussi aux prochaines élections.

Pour elle, le délai d’un mois accordé par la CENI et l’ajout de 15 jours supplémentaires est un échec car jusque-là, seulement 22 % de la population a réussi à s’enrôler, sans la population de Rutshuru et Masisi. Et cela démontre une mauvaise planification dès le départ.

Dans les zones occupées par les terroristes m23, Angélique Nyirasafari pense que la CENI ne doit pas limiter les jours d’enrôlement car personne ne sait le jour où la guerre prendra fin, ni quand les déplacés rentreront dans leurs milieux.

Les zones occupées par le M23 seront-elles écartées aux élections ?

Alors que la CENI avait rassuré sur l’enrôlement des populations qui sont restées dans les zones contrôlées par le M23, Angélique Nyirasafari doute encore que cela puisse être possible car depuis le début des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs, les autorités sont restées muettes sur le cas de Masisi et Rutshuru, deux territoires visiblement écartés au processus électoral déjà en cours.

« Ce sont des manœuvres que les autorités sont en train de faire pour nous distraire. La CENI travaille dans l’échec et nous doutons déjà des élections de décembre 2023. Qu’on nous précise bien avant, que la population de Rutshuru et Masisi ne va pas voter. Si elle va voter, que les choses soient claires. », a-t-elle déclaré sous un ton de déception. Lire aussi : Le chef d’antenne de la CENI du territoire de Beni révoqué

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Amour Imani Christian