François Beya

Le développement dans l’affaire François Beya, conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité du chef de l’État, interpellé et détenu par l’agence nationale de renseignements –ANR– depuis le 5 février, était annoncé et attendu. Ce lundi, l’abcès semble avoir été crevé, avec cette vague d’arrestations dans les milieux militaires et de civils congolais et étrangers.

En effet, des sources sécuritaires ont signalé et confirmé lundi plus d’une dizaine d’arrestations, dans ce dossier, parmi des hauts gradés de la Garde Républicaine -GR- et d’autres unités des FARDC, ainsi que des civils notamment des congolais et des étrangers.

Selon nos confrères d’Africa News, ces sources ont fait savoir, sans évoquer d’autres détails ni dévoiler les noms des personnes aux arrêts, que « les pouvoirs étendus que la loi confère à l’ANR en fait l’unique service de l’État capable d’entendre, d’écouter, de surveiller et d’interpeller tout citoyen, qui qu’il soit et quelle que soit sa fonction, lorsque la sûreté de l’État est menacée ».

Certains médias, dont La Libre Afrique, ont signalé il y a quelques jours, cette vague d’arrestations, évoquant au passage la famille biologique et politique de l’ancien président Joseph Kabila, qui serait particulièrement visée. Zoé Kabila, jeune frère de l’ancien président s’était vu confisquer brièvement son passeport par l’ANR, alors qu’il s’apprêtait à voyager pour Johannesburg, en Afrique du Sud. Le document lui avait été restitué le lendemain après qu’il s’est présenté le lendemain, aux bureaux de l’Agence nationale de renseignement.

Pour rappel, ces arrestations ont eu lieu quelques jours après la perquisition, le 14 février dernier, des bureaux de François Beya situés à l’hôtel Sultani et de sa propriété de Mont-Ngafula. Lire aussi: Affaire François Beya: « l’ANR dispose des indices sérieux » (officiel)

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