Tel est pris, qui croyait prendre…l’adage trouve bien son sens dans ce que Nicolas Lokole Katoto, indélicat créancier du Fonds de Promotion de l’Industrie, FPI, tente de faire passer pour une « affaire » l’opposant au Directeur général du FPI.
Prenant exemple sans doute sur certains opérateurs politiques véreux, sieur Lokole a cru bon de recourir à une certaine presse, pour répandre son fiel et son aigreur contre le Directeur Général Patrice Kitebi, allant jusqu’à saisir par correspondance, l’autorité suprême du pays !
En effet, toute honte bue, et se prévalant de sa propre turpitude, le 27 juillet 2019, le professeur Lokole Katoto a saisi le chef de l’Etat par une infatigable correspondance épistolaire pour solliciter son implication dans le dossier d’insolvabilité qui l’oppose au Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI). Non sans profiter de l’aubaine pour se faire malignement passer pour la victime, tandis que le Directeur Général Patrice Kitebi est revêtu du costume de bourreau.
Maladroite et grège tentative de tordre le cou à la vérité et aux faits, qui a appelé une réaction cinglante du FPI, à travers un communiqué de presse, daté du 03 août 2019.
Il n’existe pas d’affaire Lokole-Kitebi
Comme dans un mauvais film, on a l’impression que le scénariste s’est trompé de sujet, en suivant Nicolas Lokole, qui s’obstine à parler d’une « affaire » l’opposant au DG Kitebi. Et pourtant, les documents comptables existent et peuvent être consultés, qui attestent bien que le promoteur Nicolas Lokole Katoto Shungu a, en effet, bénéficié d’un prêt de FC 849.586.000, (Francs Congolais Huit Cent Quarante Neuf Millions Cinq Cent Quatre vingt six mille), équivalent à USD 908.648,13 auprès du FPI sous le contrat numéro 836, en date du 25 Janvier 2013 pour une durée de remboursement de 3 ans.
Et à l’époque où il s’engageait auprès du FPI, ce dernier n’avait pas signé de contrat avec Monsieur Kitebi, mais avec une institution, le FPI, représentée à l’époque par le prédécesseur de l’actuel DG et à laquelle il doit des comptes.
Qui veut noyer son chien…
Créancier insolvable, le « prof » a une idée fixe : Kitebi lui en veut ! Et il le fait savoir par presse interposée : « Les différends m’opposant au DG du FPI dont question dans la présente tirent leurs origines non seulement du crédit octroyé par son institution à mon projet en 2013(…), mais également des politiques, stratégies et pratiques d’accompagnement non orthodoxes et préméditées appliquées par l’intéressé à mon projet depuis son arrivée à la tête de ladite institution et ce, en préparation de ses actions de dépossession par spoliation de mes trois propriétés d’une part et d’autre part des manœuvres dilatoires utilisées par l’intéressé pour étouffer les plaintes introduites contre lui et son institution dans les Cours et Tribunaux de la place. Ceci lui permettrait de poursuivre son action criminelle contre ma personne ».
Mais, les faits sont têtus…
Mais, à trop vouloir noyer son chien, on en oublie parfois qu’il sait nager. Contre cet argumentaire du promoteur Lokole, le FPI exige et attend les preuves des accusations faites. Mais, hélas, aucun fait précis pour invalider la procédure menée en son encontre, qui est du reste fondée non sur une opposition entre deux personnes, mais bien sur une question du non respect des engagements auxquels il a souscrit avec le FPI.
Il convient de savoir qu’aujourd’hui Nicolas Lokole fait l’objet d’une procédure de recouvrement forcé suite au non remboursement du prêt obtenu, parfaitement conforme à la mission confiée par le Conseil d’Administration à la Direction Générale du FPI de recouvrer tous les fonds prêtés, que des promoteurs indélicats détiennent par devers eux. Et à ce jour, Lokole doit au FPI, au moins 464.000 USD du prêt contracté depuis 2013.
Mauvaise foi manifeste
Cependant, plutôt que de confesser son délit d’insolvabilité caractérisé vis-à-vis du FPI auquel il est redevable, le débiteur vilipende et diabolise franco le Directeur Général Patrice Kitebi auprès du Chef de l’Etat et dans les médias, le présentant comme spoliateur de ses trois parcelles données en hypothèque.
Le Fonds de promotion de l’industrie affirme cependant avoir respecté toutes les procédures d’usage avant de saisir les immeubles données en hypothèque :
– Commandement aux fins de saisie immobilière lancé, en date du 22 Mai 2018, conformément à l’ordonnance n°76-200 du 16/07/1976 relative à la vente par voie parée ;
– Par ordonnance n°197 CAB.PRES/TRICOM/MAT/2018 autorisant la vente par voie parée des 3 immeubles laissés en garantie ;
– Expertise des immeubles, rédaction des cahiers des charges, invitation à consulter les cahiers des charges, publicité de la vente publique publiée dans le journal ACP et enfin, la vente publique qui s’était déroulée dans l’enceinte de la Division Urbaine des affaires foncières de Matete située sur la 5ème rue résidentielle dans la commune de Limete.
Revanchard…
Mécontent de l’issue de la vente publique et aux enchères, Monsieur Nicolas Lokole a saisi les instances judiciaires. Pis encore, le Professeur Lokole, sans gêne, avoue avoir versé 10% de retro-commission à l’ancien comité de gestion du FPI à titre de pourboire, oubliant le principe juridique qui dit : corrompu et corrupteur sont tous deux punis par la loi. Aussi, le professeur, débiteur du FPI ne se gêne pas non plus d’avouer publiquement qu’il a unilatéralement reconverti le projet initialement financé par le FPI, celui d’érection d’une usine de presse d’huile d’arachide en celui d’érection d’une boulangerie pâtisserie ; objet non concerné par le contrat de financement avec le FPI.
Mais, mal lui en a pris, car certaines décisions sont déjà prononcées en sa défaveur, dont le RCE 1587 dans laquelle il a été débouté.
La morale de « l’affaire » : Un crédit vous engage. Avant de le contracter, assurez-vous d’avoir les moyens de le rembourser. Sinon, blanc ou noir, la justice se chargera de vous…