La République Démocratique du Congo, par le biais de la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre (CNC-ALPC), exécute actuellement son plan national d’action quinquennal 2024-2028 pour le contrôle des armes légères et de petit calibre.
Cette initiative découle de la note d’information présentée lors de la 4e réunion du conseil des ministres, qui s’est tenue le vendredi 5 juillet 2024, par le Vice-Premier Ministre et ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, Jacquemin Shabani Lukoo.
Dans le même contexte, le responsable de la territoriale a confirmé la mise en œuvre des recommandations formulées par le Conseil de sécurité des Nations-Unies. De plus, il prévoit la destruction des armes et munitions collectées pendant le projet d’amnistie dans un proche avenir.
Le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières, a rassuré le conseil que la CNC-ALPC, une structure interministérielle (Intérieur, Défense et Affaires Étrangères), est pleinement engagée dans la mise en œuvre du plan national 2024-2028 pour le contrôle et la gestion des armes légères et des petits calibres en République Démocratique du Congo.
Le compte rendu de la réunion, lu par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, souligne également que la CNC-ALPC continue de surveiller la mise en œuvre des recommandations du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
Destruction d’armes et munitions
Par ailleurs, à l’occasion de la journée internationale de la destruction des armes légères et des petits calibres, célébrée chaque année le 9 juillet, le Vice-Premier Ministre, ministre de l’Intérieur, a annoncé que la destruction des armes et munitions collectées pendant le projet d’amnistie aura lieu au centre de la police nationale congolaise de Kasangulu, dans la province du Kongo Central, conformément à la vision énoncée.
Le gouvernement de la République démocratique du Congo a approuvé son plan national d’action quinquennal 2024-2028 pour le contrôle des armes légères et de petit calibre à la fin de l’année dernière. Ce plan d’action est considéré comme un outil de référence pour tous ceux qui souhaitent promouvoir la paix durablement en République Démocratique du Congo.
Le rôle de service du lutte anti-mines de la MONUSCO (UNMAS) très apprécié
La CNC-ALPC, soutenue techniquement par le service de lutte anti-mines de la MONUSCO (UNMAS) tout au long du processus, a joué un rôle significatif dans la préparation de cette stratégie nationale consensuelle visant à lutter contre la circulation illicite des armes légères.
Depuis sa création en 2008, la Commission Nationale de Contrôle des Armes Légères et de Petit Calibre a élaboré trois plans nationaux : le premier pour la période 2012-2016, le deuxième pour 2018-2022, et le troisième pour 2024-2028. Aux Nations-Unies, l’utilisation excessive des armes légères et de petit calibre (ALPC) est considérée comme un fléau.
Au cours des dix dernières années, le Conseil de sécurité a adopté cinq résolutions sur cette question, soulignant que les ALPC sont les armes privilégiées pour déclencher et aggraver les conflits, la violence armée, le terrorisme et les violations des droits humains. Lire aussi : Goma : Le marquage des armes légères et de petit calibre continue – Infocongo