Terroristes du M23

Les rebelles du M23 progressent dans le Sud-Kivu, provoquant des déplacements de population et des victimes civiles.

D’après Bintou Keita, cheffe de la MONUSCO, les rebelles ont atteint le territoire de Kalehe et des tirs indirects ont frappé Minova et d’autres localités, causant des morts et des blessés parmi les civils.

Par ailleurs, des rumeurs d’infiltration du M23 dans les plateaux d’Uvira, Fizi et Mwenga aggravent les tensions dans les communautés locales. Lire aussi : Sud-Kivu : Le M23 atteint Kalehe, les tirs font des victimes à Minova (ONU) | Actualite.cd

De son côté, l’organisation de la société civile LUCHA a recensé 87 zones sous contrôle du M23 dans les territoires de Masisi, Rutshuru, Nyiragongo et Lubero au Nord-Kivu.

M23
Terroristes du M23 dans le Nord-Kivu (archives infocongo.net)

Les rebelles et leurs alliés rwandais ont détruit le site de cantonnement des ex-combattants à Kirumba (Lubero), incendiant des infrastructures du P-DDRCS.

Selon des experts de l’ONU, 3 000 à 4 000 militaires rwandais combattent aux côtés du M23 contre l’armée congolaise.

Ainsi, en dépit de la trêve humanitaire décrétée par les Etats-Unis d’Amérique, acceptée par les gouvernements de la RDC et du Rwanda, le M23 soutenu par le Rwanda et l’Ouganda, élargit son champ d’action au Sud-Kivu, aggravant la crise humanitaire dans la région.

De plus, les attaques contre les civils et les infrastructures civiles sont une source de préoccupation majeure.

A ce jour, l’implication du Rwanda et de l’Ouganda dans le conflit est confirmée par des experts de l’ONU.

En résumé, la situation dans l’est de la RDC reste volatile et préoccupante, avec l’expansion du M23 et les graves conséquences humanitaires que cela entraîne. Lire aussi : La trêve humanitaire en RDC saluée par la communauté internationale – Infocongo

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