Un train en RDC

La Première ministre de la République démocratique du Congo, Judith Suminwa, a révélé ce mercredi 12 juin 2024 un retard de paiement de la part de son pays concernant le projet de chemin de fer à écartement standard reliant la Tanzanie, le Burundi et la RDC. Ce retard met en péril l’avancement de cette initiative majeure pour le développement régional.

Un projet d’envergure pour l’Afrique de l’Est

Le projet de chemin de fer Tanzanie-Burundi-RDC est un projet d’infrastructure crucial visant à relier les trois pays et à stimuler les échanges commerciaux dans la région de l’Afrique de l’Est. La section Uvira-Kindu, longue de 664 km, incombe à la RDC, pour un coût total de 2,5 millions de dollars.

Le Burundi déjà en avance

La Première ministre Suminwa a souligné que le Burundi a déjà honoré sa contribution d’un million de dollars, tandis que la RDC n’a pas encore versé sa part. Elle a toutefois promis que son gouvernement s’attaquerait à ce problème dans les prochains mois afin de permettre la poursuite des études de faisabilité.

Un appel à la mobilisation

Ce retard de paiement met en lumière la nécessité d’une mobilisation plus forte de la part des autorités congolaises pour concrétiser ce projet d’envergure. Le développement de ce chemin de fer est crucial pour le désenclavement des régions concernées, la création d’emplois et la promotion de l’intégration régionale.

Un nouveau souffle pour le projet ?

L’engagement de la Première ministre Suminwa de régulariser la situation suscite l’espoir d’une avancée significative dans les mois à venir. Le respect des engagements financiers par les parties prenantes est essentiel pour que ce projet d’infrastructure d’importance vitale prenne vie et contribue à la transformation économique de la région. Lire aussi : RDC : Suminwa et son gouvernement investis après une nuit de débats – Infocongo

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