Jeep du CICR

L’insécurité grandissante à Goma suscite des inquiétudes, notamment en raison de la présence armée des miliciens Wazalendo. Dimanche dernier, un agent humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Adolphe Mweze, a été abattu en public au carrefour Mutinga (commune de Karisimbi) par des individus armés se présentant comme des Wazalendo. Ils l’auraient accusé de leur bloquer la route.

La scène s’est déroulée vers 18h30. Alors qu’un embouteillage paralysait la circulation, le véhicule de Mweze, chauffeur du CICR, se trouvait devant celui des assaillants, une voiture noire de marque Surf. Après une brève altercation, les hommes armés ont ouvert le feu, tuant Mweze sur place. Malheureusement, les auteurs de ce meurtre n’ont pas encore été appréhendés.

Adolphe Mwez, chauffeur du CICR tué à Goma (ph droits tiers)

Adolphe Mwenze était une figure connue à Goma, et sa mort laisse de nombreuses personnes sans voix. « J’ai récemment travaillé avec lui au camp des déplacés de Bulengo », témoigne une actrice humanitaire. La présence des miliciens Wazalendo continue d’instaurer la peur dans la ville.

Le maire de Goma a souligné que, parmi les Wazalendo, certains usurpent le nom du groupe pour ternir la réputation des compatriotes engagés sur différents fronts. Pendant que les vrais Wazalendo accomplissent un travail colossal, ces imposteurs portent atteinte à leur honneur.

Situation sécuritaire précaire à Goma

La situation sécuritaire à Goma est de plus en plus préoccupante. L’insécurité s’intensifie en raison de la présence des miliciens wazalendo, qui sont armés et actifs dans la région. Le meurtre récent d’un agent humanitaire du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Adolphe Mweze, en plein jour au carrefour Mutinga a suscité l’inquiétude de la population.

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Selon les témoignages, Adolphe Mweze, chauffeur de terrain au CICR, a été abattu par des hommes armés se présentant comme des Wazalendo. Ils l’auraient accusé de leur bloquer la route. Malheureusement, les assaillants n’ont pas encore été appréhendés.

La ville de Goma est en proie à la peur en raison de la présence de ces miliciens. Certains d’entre eux usurpent le nom des vrais Wazalendo pour ternir la réputation des compatriotes engagés sur différents fronts. Pendant que les braves Wazalendo mènent un travail colossal, ces imposteurs portent atteinte à leur honneur.

Il est essentiel que les autorités prennent des mesures pour renforcer la sécurité et protéger les citoyens et les travailleurs humanitaires dans cette région troublée. Lire aussi : Goma : autorités protégées, population à la merci des bandits – Infocongo