Le candidat président de la République, Moïse Katumbi Chapwe a, officiellement, lancé sa campagne électorale, le lundi 20 novembre 2023 dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
Incarnant le sens d’avenir du peuple congolais, le candidat n°3 a choisi la symbolique ville martyre de Kisangani pour donner le coup d’envoi de sa campagne électorale présidentielle.
Moïse Katumbi a déployé sa flotte aérienne de Lubumbashi à Kisangani le lundi historique pour prouver qu’il était le plus grand favori des prochaines joutes électorales
Arrivée à Kisangani, ville qui l’a depuis longtemps adopté, et sous un soleil ardent, le candidat de l’émergence de la RDC a choisi de marcher à pied aux côtés de la population sur une distance d’interminable kilomètres.
Moise Katumbi, un phénomène, un symbole
Malgré ce soleil qui distillait des rayons piquants, on a remarqué que Moïse Katumbi est le même à travers le territoire national. Un phénomène, tout un symbole.
A la Place des Martyrs, connu sous l’appellation “Place de la poste” où le candidat n°3 a tenu son meeting d’ouverture de la campagne, c’est tout Kisangani qui s’y est donné rendez-vous en surnombre et même au-delà.
Place bondée, pleine d’effervescence et prête à exploser. Devant cette marée humaine où une petite aiguille jetée ne peut tomber au sol que sur un corps humain, la population scandait : « Bayibi mingi, mbongo ya RAM, mbongo ya ba soldats, mbongo ya ba policiers, mbongo ya 100 jours », etc… A chaque couplet, tout le monde répond « Bayibi mingi ».
Le candidat à la présidentielle a ensuite donné son programme devant ses électeurs et électrices, une foi au pouvoir. Un projet de société qui a été applaudi du début à la fin. Mais la population ne voulait pas se séparer de lui jusqu’à ce qui l’a promis de passer nuit à Kisangani en sa résidence construite à Makiso.
Kisangani tombé
À Kisangani, Moïse Katumbi Chapwe n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dénoncer : “Il n’y a pas de routes, c’est comme si on était dans une guerre mondiale”.
Il a demandé à la population d’être vigilante : « Vous devez être très vigilants et de ne plus accepter encore des promesses. Nous sommes fatigués des promesses et nous devons dire au revoir les promesses », a-t-il dit.
Se moquant du régime sortant, le leader d’Ensemble pour la République a enfin dit : « Vos promesses nous font dormir » et la population a repris sa chanson fétiche : « Bayibi mingi ».
En véritable dynamique d’un humain et d’un meeting qui restera aggravé dans les cœurs et les jours de l’histoire pour la population de Kisangani qui ont crié : “nous allons vous voter à 100 %“, on peut dire d’emblée que le match est fini. Présidentielle 2023 : Matata, Kikuni et Diongo déjà à Kisangani pour accompagner l’équipe de Katumbi
Gel Boumbe