Le ministère de la santé vient d’annoncer l’arrivée à Kinshasa du Monkeypox, identifiée comme variole de singe. Un premier cas de cette maladie a été enregistré depuis mardi 22 août 2023 dans la capitale par les professionnels de santé.
Selon les informations officielles, le cas serait venu du grand Bandundu où l’épidémie de monkeypox sévit depuis quelques mois. Cette maladie infectieuse très contagieuse, due à un virus est caractérisée par une éruption de vésicules, puis des pustules contenant un liquide purulent, peut facilement et rapidement devenir une épidémie si on ne prend pas des dispositifs sanitaires appropriés. Le Monkeypox attaque le corps et fait apparaître de grosses ampoules sur la peau uniquement au visage, les paumes des mains et la plante des pieds.

Comment éviter la contamination
Le ministère de la santé en collaboration avec les institutions sanitaires de la capitale sont donc obligés de prendre des mesures urgentes afin de bloquer la propagation de cette maladie virale. Il s’agit notamment de la distanciation physique, l’hygiène des mains, mais aussi la décontamination du milieu de vie des personnes touchées.
Toutefois, il n’y a aucune inquiétude. « La maladie se soigne et il existe deux vaccins préventifs pour les adultes ».
Le traitement du Monkeypox
Selon un expert en santé publique contacté à Kinshasa par Ouragan.cd, ce dernier soutient que le traitement consiste d’abord à soigner les lésions de la peau causées par la maladie pour éviter la sur contamination. Des antihistaminiques peuvent être prescrits aux malades mais on parle aussi d’un produit antiviral spécifique.
Il recommande à la population d’éviter des contacts avec les personnes malades, insistant « sur leur mise en quarantaine immédiate ».
Quant au personnel soignant, l’utilisation des vêtements de protection pour éviter toute contamination est recommandée.
Une commission déjà en place.
Entre-temps, une commission de prise en charge a déjà été mise en place à Kinshasa pour s’occuper de tous les cas : léger, modéré et sévère.
Le traitement est principalement symptomatique.
Quels sont les symptômes
La personne touchée par la variole de singe présente plusieurs symptômes notamment des démangeaisons, des éruptions cutanées sous forme des bulles remplies de liquide, particulièrement sur le visage, les paumes des mains et plantes de pied mais aussi dans la bouche et la région génitale. Parmi les manifestations, il y a aussi la fièvre, des douleurs musculaires ainsi que la fatigue.
Les provinces touchées
Plusieurs provinces de la RD Congo sont touchées, depuis 2022, par l’épidémie de variole de singe, précise le site gavi.org.
Les derniers chiffres rapportés par la RD Congo et ses partenaires, notamment l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2023 certifient que plus de 2 300 cas suspects ont été recensés dans six provinces dont le Maï-Ndombe (province la plus touchée) le Kasaï et la Tshopo. Lire aussi : Sankuru : environ 465 cas de Monkeypox enregistrés en 5 mois – Infocongo
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