Monkeypox

La province du Sankuru enregistre à ce jour environ 465 cas de variole du singe, connue sous le nom de Monkeypox. Depuis le mois de janvier 2022, neuf décès ont été enregistrés, sur les 465 cas déclarés dans la province.

Le chef de division provinciale de la santé au Sankuru, Dr Aimé Alengo, a indiqué que 119 cas de Monkeypox étaient depuis une semaine pris en charge dans les hôpitaux de cinq zones de santé touchées par cette épidémie.

Dr Aimé Alengo attribue la persistance de cette maladie à la consommation des singes et des rongeurs morts.

Il a ainsi invité à tous ceux qui présentent des symptômes tels que la fièvre, les ganglions, les irruptions cutanées au niveau du visage à se présenter à un centre de santé et à s’isoler pour préserver les autres membres de la communauté.

Il a précisé que quatre zones de santé constituaient l’épicentre de Monkeypox, à savoir : Bena Dible, Kole, Thudi Loto-Lomela et Katakokombe.

« Les zones de santé citées sont celles où la chasse est l’activité principale. Les habitants entrent dans la forêt, ramassent les cadavres des singes, des chauves-souris, des rongeurs. Ces cadavres sont des réservoirs de Monkeypox », a expliqué le médecin.

Autrement appelée « variole du singe », l’épidémie de Monkeypox est principalement présente en Afrique du Centre et de l’Ouest, mais plusieurs pays en occident (Europe, USA et Canada) ont fait mention d’une explosion de cas sur leurs territoires. Lire aussi: Maniema : le gouverneur Afani Idrissa déclare l’épidémie de Monkeypox

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