Société civile du Kasai et agents du BCNUDH Kasai

Au total 70 acteurs de la société civile ont été outillés le mercredi 19 juillet 2023 par le Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) sur les techniques de plaidoyer envers les autorités politiques et administratives pour améliorer la redevabilité et le reportage.

Dans son mot d’ouverture, le chef du bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’homme au Kasaï, Adama Yeye a rappelé aux participants ce en quoi consistait le projet GIK, qui selon lui, visait l’inclusion de tous, femmes et jeunes dans la gouvernance locale.

 « Les femmes et jeunes sont généralement buté au même type de problèmes. C’est-à-dire, un déficit de participation à la gestion des affaires de l’état. Donc, le projet GIK était mis en œuvre afin de faciliter et de renforcer cette participation, car la participation à la gestion de l’état est un droit fondamental des droits de l’homme et non une faveur », a précisé Adama Yeye.

Pour sa part, le Chef de division de la jeunesse Evariste Tshibangu a remercié le BCNUDH pour les efforts fournis afin de venir à la rescousse à population du Kasaï.

« J’exhorte les participants à ressortir les problèmes majeurs qui rongent le Kasaï dans le plaidoyer qui sera présenté auprès des autorités, de s’approprier des acquis dudit projet pour qu’une amélioration puisse s’observer dans les exercices de ce dernier », a dit le CD de la jeunesse.

Préparer le deuxième plaidoyer

Maître Virginie Musuamba officier au BCNUDH a signifié aux participants qu’ils étaient là pour préparer un deuxième plaidoyer, car la première a été facilitée par le point focal national des résolutions 1325 et 2250 en mission à Tshikapa et les amis d’ONU femme. Au cours des travaux, des questions d’actualité ont été soulevées au centre des échanges et un plaidoyer a été fait avec un groupe restreint.

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 « Ce deuxième plaidoyer est une occasion pour les défenseurs de droits de l’homme vivant à Tshikapa de ressortir, d’identifier les vrais problèmes qui concernent toute la province et non les affaires personnelles », a-t-elle martelé.

La journée s’est clôturée par des travaux en groupe qui ont permis aux participants de décrypter la situation générale et cruciale de la ville et ses environs afin d’en rédiger un plaidoyer à présenter au numéro 1 de la province du Kasaï.

Signalons que cette activité rentre dans le cadre du projet de renforcement du rôle des femmes et des jeunes dans la gouvernance locale et la consolidation de la paix au Kasaï (Gik). Elle est organisée par le BCNUDH avec l’appui financier de fonds des nations unies pour la consolidation de la paix (PBF).

Jadot Doué Lukadi