Entrée du camp militaire de Rumangabo

Le 21ème sommet des Etats membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) qui s’est clôturé mercredi à Bujumbura, a décidé du pré-cantonnement des rebelles du M23 à Rumangabo, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, sous la supervision du facilitateur de la Force régionale et des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).

Une autre décision qui ne passe pas du côté des acteurs de la société civile au Nord-Kivu qui pensent qu’amener les terroristes du M23 à Rumangabo pour un pré-cantonnement c’est risquer une double manœuvre.

Selon Vicar Batundi, expert de la société civile au Nord-Kivu, les terroristes M23 devraient être traités avec rigueur tout en cherchant une voie de sortie appropriée.

Combattants du M23 dans le Nord-Kivu
Combattants du M23 dans le Nord-Kivu

Rumangabo est une base militaire stratégique qui devrait être d’ailleurs fermé, car c’est un haut lieu d’infiltration de l’ennemi qui a des routes et sentiers qui mènent vers les frontières de l’Ouganda et du Rwanda.

Vicar Batundi

« Il ne faut pas que ça soit un centre de cantonnement où ils vont maintenant commencer à se réorganiser. Le programme doit être bien élaboré, conçu pour nous rassurer que ce cantonnement va mettre fin à la présence des rebelles M23. Qui dit cantonnement, c’est-à-dire qu’il y aura zéro élément M23 dans toutes les zones », a déclaré Vicar Batundi. Lire aussi: Nyiragongo : la société civile alerte sur le renforcement des positions et l’administration civile du M23 à Kibumba et Buhumba – Infocongo

Amour imani Christian

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