François Hollande

Lors de sa visite à l’Hôpital de Panzi, où il a été reçu par le docteur Denis Mukweke, Prix Nobel de la Paix, l’ex-président français, François Hollande, a regretté que l’on parle moins de violences qui sont commise en république démocratique du Cogo (RDC), par rapport aux autres parties du monde : « nous constatons qu’il y a des violences partout où il y a les guerres. Mais on parle moins des violences qui sont commises ici que dans d’autres endroits de la planète. Ce qu’il ne faut pas faire, c’est d’établir une hiérarchie entre les violences », a-t-il dénoncé mercredi 28 septembre à Bukavu.

S’exprimant sur la situation sécuritaire dans la partie Est de la RDC, il a promis de mettre à contribution sa personne pour mener un plaidoyer à l’échelle internationale pour le retour de la paix en RDC. Il a également précisé que la France et d’autres personnalités vont continuer à se mobiliser pour que les crimes graves commis en RDC ne restent pas impunis.

François Hollande
François Hollande à l’hôpital de Panzi

Travailler pour la paix

« Le président Macron a eu aux Nations-Unies des contacts avec aussi bien le Rwanda qu’avec la RDC. Donc la France peut travailler pour qu’une solution soit trouvée pour rétablir la paix en RDC et aussi évoquer les violences faites aux femmes en RDC. Nous constatons qu’il y a des violences partout où il y a des guerres, mais on parle moins des violences qui sont commises ici que dans d’autres endroits de la planète ce qu’il ne faut pas faire c’est établir une hiérarchie entre les violences.

Chaque fois qu’une femme est agressée sexuellement dans le cadre d’un conflit, ça doit être la même punition qui doit être opérée et les mêmes mots qui doivent être utilisés sur ces crimes de guerre. Il est donc très important qu’ici dans l’est du Congo, on sache bien que la France, et au-delà de la France, des personnalités travailleront pour que tous ces crimes ne restent pas impunis et qu’on dise que toute violence faite à une femme où que ce soit mérite à la fois la condamnation la plus ferme et la justice la plus ferme aussi. »

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Parlant d’une intervention militaire internationale en RDC, François Hollande pense qu’il faudrait une force internationale d’action et non d’interposition pour pacifier la région. Il pense également que si la MONUSCO n’était pas en RDC, la situation serait pire.