M23

Dans un communiqué de presse rendu public Jeudi 18 août 2022, le commandement du secteur opérationnel Sokola 2 Nord Kivu dénonce ce qu’il qualifie de « violations graves des Droits humains » perpétrées par les rebelles du M23 coalisés avec l’armée Rwandaise le 16 août dernier.

Dans ce communiqué, l’armée rapporte que ces violations ont été commises lors des attaques contre les positions des FARDC notamment à Rwanguba, Rangira et Muhimbira des localités du groupement de Jomba, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu.

« Il s’agit notamment des bombes larguées sur les habitations civiles à Chekere dans la localité de Rwanguba et à Randira, causant ainsi 5 blessés côté civil ; l’attaque d’une ambulance des FARDC qui était en train d’évacuer les civils blessés vers les soins appropriés, et puis l’attaque à l’artillerie sur le chantier d’une centrale hydro-électrique du Parc National des Virunga », peut-on lire dans ce communiqué.

Outre ces violations, l’armée régulière, révèle que le M23 et ses alliés prépareraient d’autres attaques sur ses positions basées à Rutsiro et Ruseke, au-delà de toutes ces manœuvres, ces rebelles chassent également les paisibles populations de leurs agglomérations et leurs exigent de quitter la zone sans délai.

Rappelons que lors du dernier sommet des chefs d’États de la sous-région tenu à Nairobi (Kenya), il avait été décidé une trêve entre les deux belligérants. L’armée congolaise dit être respectueuse de cette close, toutefois, elle accuse le M23 et ses alliés d’avoir violé intentionnellement cette décision en s’attaquant à ses positions d’une manière régulière. Lire aussi: Nord-Kivu : le M23 bombarde la centrale hydroélectrique de Rwanguba

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Venatche Ndaliko /Beni