Arrivé jeudi 28 juillet 2022 à la Cour de cassation sous une grande escorte de ses partisans venus l’accompagner pour un soutien moral, Jean Marc Kabund était très serein et à la sortie d’audience, l’ex-Secrétaire Général et Président a.i. de l’UDPS a soutenu a déclaré :
« Désormais, je veux que la procédure aille jusqu’au bout. Si cela doit aboutir à un procès, c’est très bien. Je prouverai sur la base d’éléments concrets ce que j’affirme quand je parle de l’incompétence du président et des détournements de fonds dans son entourage », a-t-il déclaré.
En bon citoyen qui respecte les lois du pays, Jean Marc Kabund a librement répondu à la convocation de la Cour de cassation et il en est sorti libre de rentrer chez lui. Alors que certains analystes croyaient que l’ex-premier vice-président de l’Assemblée nationale serait en détention provisoire.
Pour cet homme qui en sait un peu trop sur le régime actuel dont il est parmi les concepteur du pouvoir, ses sorties médiatiques de l’ex-président a.i. de l’UDPS mettent mal à l’aise le cercle du pouvoir et ses attaques dirigées contre le chef de l’État finissent par déranger.
Pour revenir à l’arrivée de son cortège au lieu de l’invitation, il a été constaté des accrochages entre policiers et partisans de
Jean Marc Kabun-a- Kabund poussant à fond les huées sur les agents de l’ordre.
En vrai dire, l’audition du président national de l’Alliance pour le Changement s’est faite sous haute tension comme l’ont relevé certains.
Et vu ce qui s’est passé ce jeudi autour et dans les installations de la Cour de cassation, des observateurs avertis ont aperçu des signes avant-coureurs d’un procès qui se tiendra dans une ambiance survoltée entre agents de l’ordre et partisans de Jean-Marc Kabund, prêts à en découdre.
Gel Boumbe