RDC : le Festival Lisapo clos avec la 19è édition des Arts du récit et de la parole 2022

« Sans votre propre culture, l’homme serait une espèce dominatrice des autres », apprend-t-on chez KPG, artiste conteur ivoirien.

Les festivités solennelles de clôture de la 19ème édition du Festival International des Arts du Récit et de la Parole « Lisapo » ont eu lieu avec succès mardi 31 mai à l’Espace culturel Aw’ Arts de Bandalungwa-Kimbondo, dans la partie ouest de la capitale congolaise.

Au menu, exhibition des arts traditionnels, entre autres : récitation des contes, par des artistes venus de partout et d’ici, tel que : KPG du Pays des hommes intègres « Burkina Faso », Mina de la rive Gauche du fleuve Congo « Congo-Brazzaville », Jovita Songwa, jeune conteuse du pays, étoile montante vraiment brillante dans l’art du conte à nous légué par les ancêtres. 

Pour le reste, des pas de danses affolantes et appétissantes qui attendrissent les mœurs, venant du groupe traditionnel « Tam-Tam ».

Cependant, le promoteur culturel, Valentin Kwamba, se félicite de voir la clôture en beauté de cette énième édition, qui s’est tenue avec des contexte contrastés, « au-delà des méandres qui ont secous cette fameuse édition ; des difficultés d’ordre financier étaient bel et bien au rendez-vous. Par contre, nous y sommes mis en vue de réaliser ce Festival qui met en valeur les Arts traditionnels, héritages pédagogiques de l’Afrique de l’autre fois », a-t-il conclu.

À noter, depuis 1995, la compagnie Tam-Tam théâtre assure un formidable travail de sauvegarde, de production et de diffusion des arts du récit et de la parole… et favorise aussi grandement les échanges interculturels. L’édition 2022 du « Lisapo », qui a lieu du 24 au 31 mai, avait pour thème « L’impulsion ».

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Des artistes de Kinshasa, de Lubumbashi, de Matadi, de la République du Congo mais aussi du Togo et du Burkina-Faso, vont offrir au public kinois des moments intenses de récits et de parole organisés dans de nombreuses écoles et salles de spectacles à travers tout Kinshasa.

Élargissant la palette des genres, cette édition s’ouvre aussi à de nouvelles façons de réciter, comme le slam, la poésie et la lecture.

L’ouverture de cette fête se tenait à l’Institut français ; le festival avait quitté ensuite le centre-ville et se déroulait dans tout Kinshasa et sa périphérie.

Valentin Kwamba, pense dans les prochain mois de grandes activités autour des Arts traditionnels en vue de les vulgariser, affirme-t-il devant notre dictaphone

Barca Horly Fibilulu