Patient Ligodi brutalisé

Tirs au gaz lacrymogènes, coups de gourdins, passages à tabac et vols des téléphones des manifestants, la police congolaise a fait usage de toute sa panoplie habituelle pour disperser dans la violence et la brutalité, la marche des partisans de la plateforme Lamuka, ce mercredi 15 septembre à Kinshasa.

Partie de la Place Pascal dans la commune de Masina (est de la capitale), la marche prévue de longue date mais interdite par le Gouverneur de la ville Gentiny Ngobila Mbaka, avait pour objet de protester contre la politisation en cours de la Centrale électorale Ceni.

La police congolaise, déployée en nombre et lourdement armée, n’a laissé aucune chance aux manifestants de se mouvoir longtemps vers le Palais du peuple qui était leur destination finale. Les deux leaders de Lamuka, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, ont été contraints de remonter à bord de leur jeep et escortés par une escouade de policiers vers leurs domiciles, pendant que le gros des troupes de la police s’en prenait aux paisibles manifestants, y compris aux journalistes venus couvrir l’événement. Lire aussi: Kinshasa : Lamuka confirme sa marche du 15 septembre

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