Taxi-moto

L’Hôtel de ville de Kinshasa, via son ministère des Finances et Économie, a lancé depuis le 20 août dernier, la campagne de vente des plaques d’immatriculation des motos-taxis communément appelés « Wewa ».

Pour Jean Ngoy, ministre provincial des Finances et Économie, l’identification des motocycles permet notamment de combattre l’insécurité dans la ville de Kinshasa et d’assurer la quiétude des kinois ainsi que la mobilisation des ressources financières en vue de l’amélioration des finances publiques. Ce qui permettrait de doter la Ville de Kinshasa des moyens nécessaires de sa politique.

Car, a-t-il indiqué, la vision du Chef de l’Etat place au centre de son action l’homme comme acteur et bénéficiaire des activités productives, la croissance économique, la bonne gouvernance et le développement. « Toutefois, la problématique du civisme fiscal chez le peuple kinois demeure encore un grand chantier qu’il convient de construire progressivement », a reconnu le ministre Jean Ngoy.

Par la même occasion, il a lancé un appel à tous les propriétaires des motos de la capitale de procéder à l’immatriculation de leurs engins car dans les prochains jours, aucun motocycle ne circulera dans toute l’agglomération urbaine sans avoir obtenu une immatriculation.

Fabriquée par la société Maxim, la plaque est vendue par la DGRK à 32 dollars américains. Lire aussi: Bientôt l’identification de tous les “Wewas” de Kinshasa

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