Ils sont évalués à 350.000 à Kinshasa, où on les appelle « wewa » (mot en Tshiluba signifiant Toi). Le ministère provincial des Transports compte les identifier tous.
Identification générale
Le ministre provincial des Transports de la ville de Kinshasa, Honoré Mbokoso précise que ces moto-taximen seront « identifiés par nom, parking et numéro de châssis. Les wewas de chaque district auront leur chasuble et casque. Les Wewa inscrit dans un district ne seront pas autorisés de rouler dans un autre district ».
Pour être identifié, « il leur faudra débourser 20 dollars. Pour les wewa qui veulent rouler sur toute l’étendue de la ville de Kinshasa, je crois que, c’est 500 dollars. Le document aura une validité de 6 mois ».
Invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, le ministre provincial a indiqué aussi que ne seront autorisés que « 3 personnes par moto, mais pas d’enfants ».
350.000 wewa pour la seule ville de Kinshasa
La ville de Kinshasa compte environ « 350.000 Wewa. Le nombre exact sera connu après recensement et identification. On va aussi former (ces wewas) au respect du code de la route afin qu’il soit très bien appliqué ».
Pas d’augmentation de prix de transport
La question qui revient toujours est celle de savoir quel est le tarif réel du transport dans la capitale, tant les taximen le fixe comme bon leur semble. « Le prix de transport n’a pas changé. Les agents sont déployés partout pour arrêter ceux qui vont revoir à la hausse le prix de transport », prévient le ministre provincial des Transports.
Qui rappelle que « les chauffeurs sont nos partenaires. Même si le phénomène demi-terrain est dû aux embouteillages, cette pratique est interdite ».
Le ministre annonce qu’il y a, dans la ville de Kinshasa « 300.000 taxis et taxi-bus, 38 parkings et 134 parkings urbains ».
D’utilité publique…
Actuellement à Kinshasa, les moto-taxi « wewa » rendent d’énormes services à la population, en contournant les embouteillages et en acheminant leurs passagers à destination plus vite que les autres moyens de transport. Ils ne craignent ni les nids de poule, ni les flaques d’eau, et se rendent partout où les autres ne peuvent. Seul bémol, ils ont leur propre code de la route et ne portent ni casque, ni gants de protection, et sont à la base d’un grand nombre d’accidents.