La société civile de Beni (Nord-Kivu) se souvient ce 2 janvier, du défunt Général Mamadou Ndala, un militaire déterminé, engagé et sincère, a affirmé, Janvier Kasayiryo, membre de la société civile de Beni au Nord-Kivu, à l’occasion du 7e anniversaire de la commémoration de l’assassinat de ce vaillant combattant des FARDC. Il a été tué le 2 janvier 2014, dans une embuscade de son cortège alors qu’il se rendait à Eringeti.

La Jeep du Général Mamadou Ndala, en feu après avoir subi un tir de roquette

Mamadou Ndala dirigeait les opérations militaires contre les rebelles ougandais des ADF et tous les autres groupes armés actifs dans la région de Beni. Après sa mort, il avait été nommé général de brigade à titre posthume.

Combattant déterminé

« Il y a trois choses qu’il faut retenir de Mamadou Ndala. La première, c’est la détermination. C’est un meneur d’hommes, et au regard de sa détermination, ça a donné une bravoure à tout son corps, donc les militaires. Et c’est un succès dans toutes les opérations qu’on mène sur le plan militaire », témoigne Janvier Kasayiryo.

Il le décrit aussi comme un soldat engagé, qui témoignait d’une qualité qu’il faut imiter à toutes les opérations pour vaincre la guerre.

Le cortège funéraire du Général Mamadou Ndala, à Kinshasa en 2014

Mamadou Ndala, Général à titre posthume, mort pour la patrie

« Troisième caractéristique de Mamadou, c’est la sincérité et le goût d’améliorer son travail. Parce qu’il y a des gens, quand ils travaillent, ils ne savent pas qu’ils sont en train d’être cotés », a précisé Kasayiryo. Selon lui, ces trois qualités sont des acquis par rapport aux bravoures de Mamadou Ndala, qui reste un modèle pour tous les autres officiers.

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« J’espère que nous aurons une victoire sur les [rebelles ougandais des] ADF. Et nous pensons que, ça doit nous caractériser tous, que ça soit les civils dans tout ce que nous faisons comme leadership, que ça soit au niveau des officiers même au niveau de ces politiciens-là, nous devons être caractérisés par ces qualités-là », conseille M. Kasayiryo.