Les consultations initiées par le président Félix Tshisekedi ont débuté ce lundi 2 novembre, au Palais de la Nation. Outre les politiciens, Félix Tshisekedi rencontrera plusieurs autres composantes de la société congolaise, notamment l’Eglise catholique, l’Eglise du Christ au Congo et la société civile. Lire aussi: Tshisekedi annonce des consultations pour créer une union sacrée de la Nation
D’après le programme du protocole d’Etat qui nous est parvenu, pour cette première journée, ce sont les confessions religieuses ainsi que les institutions d’appui à la démocratie qui sont sur la liste. En effet, c’est la délégation de la CENI qui a été reçue en premier. Elle a été suivie par le CNSA, le CNDH et le CSAC. Viendront ensuite les organisations du suivi du processus électoral, notamment AETA et SYMOCEL.
Toujours ce lundi, les délégués des confessions religieuses sont également sur la liste, c’est notamment ceux de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), la Communauté islamique du Congo (COMICO), l’Armée du salut ainsi les églises de réveil.
Bien qu’au programme du jour, le Cardinal Fridolin Ambongo est indisponible et sollicite une autre date quant à ce. C’est aussi le cas pour le représentant de l’Eglise Kimbanguiste. Par contre, le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a été reçu au Palais de la Nation.
La date du 2 novembre pour le démarrage de ces consultations avait été annoncée vendredi dernier à la télévision publique, la RTNC, par le porte-parole du président de la République, Kasonga Mwema. Selon lui, l’ordre d’arrivée et de réception des personnalités et des associations est indiqué dans les invitations qui ont été remises aux concernés.
Parmi les regroupements politiques, notons que l’AFDC/A de Bahati Lukwebo s’inscrit dans le schéma du dialogue prôné par Felix Tshisekedi pour la recherche d’un consensus général sur les questions essentielles de l’Etat. C’est ce qu’a déclaré dimanche 1er novembre à Kinshasa, le sénateur Modeste Bahati Lukwebo, lors de la cérémonie d’adhésion à ce regroupement de dix partis et personnalités politiques. Lire aussi: Consultations politiques: Veillée d’armes à Kinshasa
Rappelons que ces consultations connaissent de controverses au sein de la classe politique, à l’exemple de la famille politique de Joseph Kabila le Front Commun pour le Congo (FCC) qui promet de boycotter ces consultations qu’elle juge inconstitutionnelles et exige le respect de la constitution.
