L’Organisation des Nations Unies dit être préoccupée par la question de sécurité à l’est de la RDC, et plus particulièrement de la ville et du territoire de Beni. Ce message à été livré par François Grignon, Représentant adjoint du Secrétaire général de l’ONU, en charge des opérations pour le maintien de la paix, en séjour depuis lundi 28 juillet 2019 à Beni.
Selon cette autorité onusienne l’ONU est toujours préoccupée par la question dans cette partie du pays. Au sortir d’un entretien avec l’autorité urbaine, il a indiqué l’objectif de sa visite à Beni s’inscrit non seulement dans le cadre d’exprimer sa solidarité et ses condoléances à la population meurtrie, plus particulièrement aux familles plus touchées par les atrocités, mais aussi réviser certaines stratégies militaires, politiques sociales utilisées dans la traque de l’ennemi, afin d’obtenir des résultats durables pour une réduction de la violence dans la protection des civils.
« Nous sommes également à Beni pour venir revoir ensemble avec les autorités militaires des deux côtés, c’est-à-dire aussi bien des FARDC, des civiles, que des politiques, comment nous pouvons nous remettre pour retravailler sur cette question ensemble afin d’obtenir les résultats durables pour la réduction de la violence dans zone de Beni et pour augmenter la protection des civils»
En fonction de la menace, il a par ailleurs, reconnu à cette même occasion, que l’activisme de l’ADF représente l’une des sources les plus inquiétantes pour être éradiquer. «Ici, j’appelle et encourage la population à collaborer avec les services de sécurité pour ainsi mettre fin à cette situation qui a longtemps endeuillé la région et ainsi rétablir l’autorité de l’Etat afin d’apporter la justice, pour que les institutions locales et nationales puissent également sortir de cette zone d’ombre sécuritaire et leur permettre de travailler».
Les cas les plus récents en territoire de Beni qui ont fait bouger le monde ont également frappé négativement cette institution internationale qui milite pour la paix, a indiqué François Grignon sur un ton de compassion
Azarias Mokonzi