Maurice Tshikuya, modèle d’un leadership novateur à l’Inpp

En cette période où l’opinion nationale attend avec impatience de connaitre les noms des personnes qui vont prendre la commande de leur destinée dans le gouvernement central, les régies financières et les entreprises publiques de l’Etat, le devoir citoyen exige à tous et chacun de retracer un bilan sur les travaux réalisés par tous ceux qui ont eu à gérer, pour savoir qui a fait quoi durant son mandat, afin de bien éclairer l’avenir du Congo, dont le développement passe par des personnes compétentes maîtrisant leurs secteurs d’intervention dans la gestion de Res Publica.

Et dans la multitude, un nom est vite sorti du lot sans trop d’efforts, les œuvres parlant à la place de son auteur. Il s’agit de Maurice Tshikuya Kayembe, l’actuel Directeur Général de l’Institut National de Préparation Professionnelle, INPP, qui s’est démarqué par son savoir-faire et son savoir-être, en ressortant des cendres cette institution qui a été délaissée comme un canard boiteux qui se mourait dans l’indifférence de tous, et dont les  installations où l’on pouvait croiser un serpent étaient sauvagement envahies par la végétation avec pour tout charroi automobile, trois vieux carrosses qui roulaient à peine.

Des partenaires multiples pour plus d’efficacité

Le DG Maurice Tshikuya et les partenaires de l’INPP

Cependant, ce fils maison, rattrapé certes par cette sanction divine n’a pas baissé les bras. Rempli d’onctions venant de la maîtrise de cette boîte où il a passé toute sa carrière professionnelle comme fonctionnaire de l’Etat, et après un diagnostic approfondi, il a initié des reformes grâces à l’appui financier de quelques partenaires importants comme l’Agence Japonaise de Coopération Internationale(JICA), l’Agence Française de Développement(AFD), la province italienne de Turin et autres, sans oublier surtout la franche collaboration et la confiance qu’il a pu gagner de la part du personnel qu’il a su gérer comme un vrai père de famille.

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Ces réalisations resteront à jamais comme des lettres de noblesse dans les annales de l’INPP, où est organisée aujourd’hui une formation de qualité permettant l’accès à l’emploi grâce à une main d’œuvre locale qualifiée, mais aussi l’accompagnement de la population et des personnes vivant dans les milieux ruraux pour une réinsertion socio-professionnelle et socio-économique, ainsi qu’une paix durable dans l’ensemble du territoire national qui passe par les personnes démobilisées.

C’est cela même l’objet social que s’est assigné cet oiseau rare à travers la formation professionnelle, un outil indispensable pour la lutte contre le chômage des jeunes

Les douze travaux d’hercule de Tshikuya

Aux grands maux, des grands remèdes, l’actuel Directeur Général  a permis à son institution de prendre  un nouvel envol au point de devenir le carrefour national dans la préparation, la formation et le renforcement des capacités de la main d’œuvre locale, dont le pays a grandement besoin dans tous les secteurs d’activités.

 Et c’est  grâce à sa vision managériale crédible et sa détermination comme lieutenant de cette institution de référence continentale. Aujourd’hui, l’ensemble du personnel de cette institution jouit d’une nouvelle énergie insufflée par  le DG Maurice Tshikuya à travers des méthodes rigoureuses de gestion.

Des infrastructures haut de gamme pour une formation de qualité

C’est pourquoi, cette équipe offre au Grand Congo des infrastructures de formation professionnelle avec des équipements et des encadreurs au point. En plus, avec l’appui de la JICA et AFD, des bâtiments haut de gamme ont été érigés dans le respect des normes internationales à Kinshasa (inauguré le 21 février 2015 dans la commune de Limete. Coût : USD 23.87 Millions. Surface : 5.000m2), Lubumbashi (inauguré le2 décembre 2015. Coût. Surface : 5.283m2), Bukavu (inauguré le 17 mai 2017. Coût : 1.8 Millions), Mbuji Mayi (inauguré le 29 avril 2019 dans la commune de Dibindi. Surface : 3.349m2), Mbandaka (pose de la première pierre le 13 décembre 2017. Coût : 2.5 Millions d’Euros) et Kisangani (pose de la première pierre le 4 avril 2018. Coût : 5 Millions d’Euros).

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Ces infrastructures au sein desquels sont dispensés le savoir et le savoir-faire utiles à plusieurs jeunes contribuent aussi à la modernisation des grandes villes à Kinshasa comme à l’intérieur du pays. D’autres villes figurent déjà dans les viseurs du DG Maurice Tshikuya dont Matadi, Boma, Kikwit et Bunia. Avec ces infrastructures la population se rapproche de plus en plus des structures viables en matière de préparation et formation professionnelle.

Faire de l’Inpp un pool des compétences techniques et scientifiques

Maurice Tshikuya pense que les compétences demeurent un levier indispensable pour les investissements et les capitaux, afin de créer une classe moyenne productive et consommatrice des services et produits locaux. C’est pourquoi il a souvent interpellé les entreprises congolaises à investir dans le capital humain, dans le but d’éviter des contre-performances dues au manque d’une main d’œuvre qualifiée.

Un homme soucieux de l’avenir des jeunes

Maurice Tshikuya a toujours milité pour la promotion de la jeunesse à travers cette institution. Il a plusieurs fois interpellé les jeunes à se détourner de la jouissance et autres antivaleurs répréhensibles tout en les encourageant à apprendre des métiers qui leur permettront de réussir dans la vie, pour s’assurer un avenir meilleur.

Un homme épris de la cohésion dans la communauté

Dans sa sagesse légendaire, Maurice Tshikuya a toujours prôné la consolidation des acquis et la paix sociale retrouvée qui passe par l’abnégation. C’est pourquoi, durant tout son mandat aucun mouvement de grève ou de grognes n’a pas été signalé, le personnel étant reconnaissant à celui qu’il considère comme son Moise.

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Un homme épris de la cohésion dans la communauté

Le Directeur Général de l’Institut National de Préparation Professionnelle, INPP, a su fidéliser des partenaires importants comme la JICA, l’AFC, la république Arabe d’Egypte, la Province Italienne de Turin et autres par son  esprit managérial, le sens élevé d’organisation, une gestion rationnelle, une politique managériale d’anticipation et une formation adaptée à l’évolution technologique de l’heure.

A tout seigneur, tout honneur, ce travail de grand labeur lui a valu plusieurs prix dont le prestigieux « word quality commitment » qu’il a reçu à deux reprises : un premier prix en suisse en 2010 et le deuxième prix à Paris le 27 octobre 2013.

Que dire de plus sur un tableau aussi reluisant d’un fils du pays qui a prouvé à la face du monde que « Soso pembe azangaka mboka te » traduisez : chaque village a son oiseau rare ! Qui dit mieux ?

Jacques Kalokola