La Division Provinciale de la Santé, en collaboration avec ses précieux partenaires, a récemment organisé une séance d’échanges déterminante sur la MPOX. L’objectif de cette rencontre était d’équiper un public ciblé de connaissances essentielles pour renforcer l’efficacité de la lutte contre cette épidémie. Sous le thème captivant : « Communication sur le risque et engagement communautaire contre la MPOX dans la Tshopo », plusieurs acteurs ont été mobilisés, notamment la communauté U-REPORT, le parlement des enfants et des jeunes, ainsi que les conseils de la jeunesse des différentes communes et diverses associations locales.
Deux présentations marquantes ont ponctué cet atelier. La première, animée par le docteur Omer Matabisi, a offert un panorama exhaustif de l’épidémie, abordant son historique, son évolution dans le temps et l’espace, ainsi que ses symptômes et les mesures de prévention à adopter.
La seconde intervention, menée par Patrick Mpiana, s’est concentrée sur la gestion des rumeurs qui entourent la MPOX. Ces fausses informations, souvent anonymes, circulent avec une rapidité alarmante. Hélas, elles peuvent entraver sérieusement la prise en charge de la maladie, car la population a tendance à croire ces nouvelles avant même d’en vérifier la véracité.
La MPOX est une réalité préoccupante dans la province de la Tshopo. Selon les statistiques, la RDC figure parmi les pays les plus touchés au monde par cette épidémie. À Kisangani, le taux de létalité atteint 4,7 %, avec plus de 6000 cas enregistrés et 99 décès à déplorer.
Ainsi, la MPOX représente une épreuve douloureuse pour la Tshopo, appelant à une mobilisation collective et à une sensibilisation accrue pour faire face à ce défi sanitaire. Lire aussi : RDC : le gouvernement annonce une diminution « sensible » des cas de MPox et de choléra – Infocongo
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