Alexis Gisaro ministre des ITPR

La séance plénière de l’Assemblée nationale, initialement prévue pour ce lundi 25 novembre, pour discuter de la motion de défiance à l’encontre du ministre des Infrastructures et Travaux publics, Alexis Gisaro, a été ajournée. D’après le communiqué du rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques Djoli, qui a été diffusé à la presse dimanche, une nouvelle date sera bientôt fixée pour débattre de cette motion.

« En raison de l’horaire de travail au Gouvernement, le courrier n’a pu être réceptionné par les services de la Primature et du Ministère des Infrastructures et Travaux publics. Il le sera ce lundi 25 novembre 2024. Par conséquent, soucieux de respecter les principes du droit de la défense et du contradictoire consacrés par les articles 19 al.3 de la Constitution et 235 sus évoqué de notre Règlement intérieur, le Bureau vous communiquera la date de la séance plénière consacrée au débat et au vote de cette motion », a écrit Jacques Djoli.

Députés signataires de la motion contre le min sitre des ITPR, Alexis Gisaro (ph droits tiers)

Le bureau de l’Assemblée nationale a reçu, le vendredi 22 novembre 2024, une motion de censure contre Alexis Gisaro, ministre d’État chargé des Infrastructures et Travaux publics, signée par 58 députés. Les signataires expriment leur mécontentement face à la dégradation des « routes du jour le jour » dans la capitale, reflet de l’entrée en République démocratique du Congo. Ils critiquent également le mauvais fonctionnement des entités dépendantes de ce ministère. La motion, initiée par Marcel Zuma, député UDPS de Bondo dans le Bas-Uele, a été transmise avec sa signature.

Explications insatisfaisantes

Mercredi dernier, le ministre Alexis Gisaro s’est présenté devant la représentation nationale pour répondre aux questions orales avec débat posées par les élus (Rubens Mikindo, Trésor Lutala, Vincent Andulu, Elie Kambale, Freddy Bonzeke et Patrick Munyomo). Suite aux explications du ministre, une majorité des élus s’est déclarée insatisfaite des réponses fournies par ce membre du gouvernement.

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La présentation de cette motion a provoqué des tensions au sein de l’assemblée, révélant des dissensions dans l’Union sacrée, la coalition gouvernante. Signée par le député Marcel Zuma de l’UDPS, la motion a entraîné des dénégations au sein du parti au pouvoir. Daniel Aselo, député de l’UDPS et secrétaire général adjoint, a critiqué les déclarations de Vital Kamerhe qui attribuaient cette démarche uniquement aux élus du parti dominant.

Depuis, les réunions plénières entre les élus de la majorité se multiplient, sans pour autant révéler les ordres du jour à l’opinion publique. Des observateurs et analystes perspicaces pourraient percevoir dans ces rencontres des stratégies visant à soutenir le ministre mis en cause afin de contrer la motion de censure. Lire aussi : Lambert Mende conduira une délégation de l’Assemblée nationale à Kampala pour des discussions de paix – Infocongo

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