Armes récupérées à Bukavu

La province du Tanganyika connaît un moment crucial de réconciliation et de désarmement. En effet, environ 150 combattants du groupe armé SARMA, accompagnés de leurs dépendants, ont pris la décision courageuse de rendre leurs armes aux autorités militaires à Kalemie.

Depuis le 26 mars, ces combattants ont commencé à quitter la brousse pour se rendre. Ils étaient munis d’armes de type AK 47, d’arcs et de plus de 200 flèches empoisonnées. Leur reddition marque un pas vers la paix et la stabilité dans la région.

Pour évaluer leurs besoins en termes de cantonnement, une délégation mixte composée du P-DDRCS et de la 22e brigade des FARDC s’est rendue dans la localité de Kampunda à 35 km de Kalemie. Ils ont également visité le site de Djimbwe à 18 km de Kalemie sur le même axe routier. Lire aussi : Goma : Le marquage des armes légères et de petit calibre continue – Infocongo

combattants d'un groupe armé opérant en RDC
Combattants d’un groupe armé opérant en RDC (photo Reuters/G. Tomasevic)

Ces miliciens, dirigés par leur leader Shabani Kasaï Sarma, se sont installés au village de Kampunda, en attendant leur désarmement et leur adhésion au processus de démobilisation. Le 22 mars dernier, 11 autres combattants du même groupe armé s’étaient déjà rendus aux FARDC au village de Kidjugwe, sur les collines surplombant la cité de Kabimba dans le territoire de Kalemie. Eux aussi étaient munis de deux armes de type AK 47, de 4 arcs et de 87 flèches empoisonnées.

Quelles sont les prochaines étapes après la reddition des armes ?

Après la reddition des armes par les combattants du groupe armé SARMA, plusieurs étapes importantes doivent être entreprises pour assurer une transition vers la paix et la stabilité :

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Désarmement et démobilisation : Les combattants doivent être désarmés de manière sécurisée. Leurs armes doivent être collectées et stockées de manière appropriée. La démobilisation implique la transition des combattants vers la vie civile. Ils doivent être informés des opportunités de réintégration sociale, de formation professionnelle et d’éducation.

Réinsertion sociale : Les anciens combattants doivent être soutenus dans leur réintégration dans la société. Cela peut inclure des programmes de formation professionnelle, d’éducation et de conseil psychosocial.

Réconciliation communautaire : Les communautés locales doivent être impliquées dans le processus de réconciliation. Des dialogues et des initiatives de paix peuvent aider à surmonter les divisions et à favoriser la coexistence pacifique.

Sécurité et surveillance : Assurer la sécurité des anciens combattants et de la population en général est essentiel. Des mécanismes de surveillance doivent être mis en place pour prévenir toute reprise des hostilités.

Soutien gouvernemental et international : Le gouvernement provincial et national, ainsi que les partenaires internationaux, doivent continuer à soutenir ces efforts de désarmement et de réintégration.